Angélique Kidjo au Bataclan, un aller retour entre Afrique et Cuba

Angélique Kidjo au Bataclan, un aller retour entre Afrique et Cuba

Mardi 14 Mai l’émotion était au rendez-vous au Concert d’Angélique Kidjo au Bataclan. Assister à ce concert au Bataclan, c’était une double émotion. C’était fort de revenir au « Bataclan » depuis les événements du 13 Novembre 2015 et de vivre un concert d’Angélique Kidjo la chanteuse béninoise que j’avais découvert en 1991 lors de la sortie de son premier album « Logozo », produit par Joe Galdoqui, batteur de Miami Sound Machine et enregistré entre Miami et Paris. 

A cette époque, j’étais très influencé par la world musique suite à mon premier voyage en Afrique. David Byrne des Talking Heads et Brian Eno avaient commencé, dès 1981 dans «  Remain in light », à intégrer des boucles de musique ethnique dans ses morceaux faisant ainsi le lien entre New Wave et Afrique. En 2018 Angélique Kidjo a repris l’intégralité de l’album « Remain in light » dans son album du même nom.Je me souviens de cette voix puissante et des rythmes africains de « Batonga » (Logozo) et de « Agolo » (Ayé) qui ont le don de vous faire bouger les pieds. La musique d’Angélique Kidjo est une musique métissée et très dansante. On ne reste pas assis longtemps dans son fauteuil. On se lève et on danse. C’est ce que les 700 spectateurs ont rapidement fait. 

La musique d’Angélique Kidjo prend son inspiration dans un melting pot ou l’on trouve le jazz, le gospel, le rhythm’n’blues, la soul, la musique latine et les rythmes africains. Comme le dit Angélique Kidjo : «  Les rythmes afro-cubains ont bercé toute l’Afrique ». 

Le nouvel album d’Angélique Kidjo s’intitule « Celia ». Dans cet album Angélique Kidjo rend hommage à Celia Cruz la diva cubaine. Celia Cruz, ont comme Miriam Makeba, Aretha Franklin, Nina Simone ont marqué et influencé Angélique Kidjo quand elle les a vues ou entendues. C’est un juste retour des choses car Celia Cruz avait été inspirée par les chansons traditionnelles Yoruba des esclaves béninois déportés à Cuba.

Normalement, Angélique Kidjo ne devait pas chanter sur le premier morceau, mais les premières notes à peine jouées, la voix puissante d’Angélique Kidjo s’est faite une place au milieu de l’intro et des percussions du morceau Yemanja puis elle nous est apparue avec une magnifique tenue africaine en wax pétant orange et jaune . Angélique Kidjo, à chanté la presque totalité de son nouvel album « Celia » : Baila Yemendia, Cucala, Sahara, Toro Mata, Qimbara, Elegua et Bemba Colora. Dès le 4 ème morceau, Angélique Invita la salle à se mettre debout et à danser la salsa. Le ton était donné, cela allait être très chaud. Très vite le Bataclan s’était transformé en boite de nuit de Cotonou ou de n’importe quelle capitale africaine.

Quant aux musiciens, ils ont envoyé du lourd. Philippe Slominski (Trumpet), Michael Joussein (Trumbon), Allen Hoist (Saxophon), Michael Olatuja (Piano), Dominic James (Guitare), Michael Olotuja, (Basse), Gregory Louis (Drums) et Magatte Sow (Percussions) on été au TOP. 

J’ai été surpris par un éclairage pauvre et fade, du moins sur les 4 premiers titres, car après avoir rangé mon matériel photos les éclairages sont devenus plus jolis et plus sophistiqués. 

Lorsque la salle a entendu les premières mesures de « Afirika » de l’album « Black Ivory Soul » sorti en 2002, les spectateurs ont repris «  Ashè é Maman, ashè é Mamanr Afirika, Mama Afirika » Angélique Kidjo est descendue dans la salle et a fendu la foule des spectateurs. Angélique Kidjo a fait le tour de la salle au milieu des spectateurs avant de remonter sur scène.

Angélique Kidjo a alors convié des proches à venir sur scène et a invité les spectateurs à se bouger et à danser la salza. Sur scène des « battles » se sont organisées sur des rythmes afro-cubains endiablées par le percussionniste Magatte Sow qui avait pris place au milieu des « battles ». Puis cela s’est terminé en Salsa monstre.

Pour le rappel nous avons eu la célèbre chanson de Myriam Makeba « Pata Pata » quoi de plus normal pour terminer ce concert.

Même après tant de temps je reste fan.

Band :Trompette : 

Philippe Slominski,

Trombone : Michael Joussein,

Saxophone : Allen Hoist,

Piano : Michael Olatuja,

Guitare : Dominic James,

Basse : Michael Olotuja,

Batterie : Gregory Louis

Percussions : Magatte Sow

Set List :

Introduction – Yemanja

1- Baila Yemaya (Celia)

2- Cucala (Celia)

3- Crosseyed and Painless (Remain In Light)

4- Sahara (Celia)

5- Oya Diosa (Celia)

6- House In Motion

7- Toro Mata (Celia)

8- Qimbara (Celia)

9- La Vida Es Un Carnaval (Celia)

10- Elegua (Celia)

11- Once In A Lifetime (Remain In Light)

12- Bemba Colora (Celia)

13- Afirika (Black Ivory Soul)1

4- Tumba (Black Ivory Soul)

15- Rappel : Pata Pata

Site Internet d’Angélique Kidjo:

Angélique Kidjo au Bataclan, un aller retour entre Afrique et Cuba

Mardi 14 Mai l’émotion était au rendez-vous au Concert d’Angélique Kidjo au Bataclan. Assister à ce concert au Bataclan, c’était une double émotion. C’était fort de revenir au « Bataclan » depuis les événements du 13 Novembre 2015 et de vivre un concert d’Angélique Kidjo la chanteuse béninoise que j’avais découvert en 1991 lors de la sortie de son premier album « Logozo », produit par Joe Galdoqui, batteur de Miami Sound Machine et enregistré entre Miami et Paris. 

A cette époque, j’étais très influencé par la world musique suite à mon premier voyage en Afrique. David Byrne des Talking Heads et Brian Eno avaient commencé, dès 1981 dans «  Remain in light », à intégrer des boucles de musique ethnique dans ses morceaux faisant ainsi le lien entre New Wave et Afrique. En 2018 Angélique Kidjo a repris l’intégralité de l’album « Remain in light » dans son album du même nom.Je me souviens de cette voix puissante et des rythmes africains de « Batonga » (Logozo) et de « Agolo » (Ayé) qui ont le don de vous faire bouger les pieds. La musique d’Angélique Kidjo est une musique métissée et très dansante. On ne reste pas assis longtemps dans son fauteuil. On se lève et on danse. C’est ce que les 700 spectateurs ont rapidement fait. 

La musique d’Angélique Kidjo prend son inspiration dans un melting pot ou l’on trouve le jazz, le gospel, le rhythm’n’blues, la soul, la musique latine et les rythmes africains. Comme le dit Angélique Kidjo : «  Les rythmes afro-cubains ont bercé toute l’Afrique ». 

Le nouvel album d’Angélique Kidjo s’intitule « Celia ». Dans cet album Angélique Kidjo rend hommage à Celia Cruz la diva cubaine. Celia Cruz, ont comme Miriam Makeba, Aretha Franklin, Nina Simone ont marqué et influencé Angélique Kidjo quand elle les a vues ou entendues. C’est un juste retour des choses car Celia Cruz avait été inspirée par les chansons traditionnelles Yoruba des esclaves béninois déportés à Cuba.

Normalement, Angélique Kidjo ne devait pas chanter sur le premier morceau, mais les premières notes à peine jouées, la voix puissante d’Angélique Kidjo s’est faite une place au milieu de l’intro et des percussions du morceau Yemanja puis elle nous est apparue avec une magnifique tenue africaine en wax pétant orange et jaune . Angélique Kidjo, à chanté la presque totalité de son nouvel album « Celia » : Baila Yemendia, Cucala, Sahara, Toro Mata, Qimbara, Elegua et Bemba Colora. Dès le 4 ème morceau, Angélique Invita la salle à se mettre debout et à danser la salsa. Le ton était donné, cela allait être très chaud. Très vite le Bataclan s’était transformé en boite de nuit de Cotonou ou de n’importe quelle capitale africaine.

Quant aux musiciens, ils ont envoyé du lourd. Philippe Slominski (Trumpet), Michael Joussein (Trumbon), Allen Hoist (Saxophon), Michael Olatuja (Piano), Dominic James (Guitare), Michael Olotuja, (Basse), Gregory Louis (Drums) et Magatte Sow (Percussions) on été au TOP. 

J’ai été surpris par un éclairage pauvre et fade, du moins sur les 4 premiers titres, car après avoir rangé mon matériel photos les éclairages sont devenus plus jolis et plus sophistiqués. 

Lorsque la salle a entendu les premières mesures de « Afirika » de l’album « Black Ivory Soul » sorti en 2002, les spectateurs ont repris «  Ashè é Maman, ashè é Mamanr Afirika, Mama Afirika » Angélique Kidjo est descendue dans la salle et a fendu la foule des spectateurs. Angélique Kidjo a fait le tour de la salle au milieu des spectateurs avant de remonter sur scène.

Angélique Kidjo a alors convié des proches à venir sur scène et a invité les spectateurs à se bouger et à danser la salza. Sur scène des « battles » se sont organisées sur des rythmes afro-cubains endiablées par le percussionniste Magatte Sow qui avait pris place au milieu des « battles ». Puis cela s’est terminé en Salsa monstre.

Pour le rappel nous avons eu la célèbre chanson de Myriam Makeba « Pata Pata » quoi de plus normal pour terminer ce concert.

Même après tant de temps je reste fan.

Band :Trompette : 

Philippe Slominski,

Trombone : Michael Joussein,

Saxophone : Allen Hoist,

Piano : Michael Olatuja,

Guitare : Dominic James,

Basse : Michael Olotuja,

Batterie : Gregory Louis

Percussions : Magatte Sow

Set List :

Introduction – Yemanja

1- Baila Yemaya (Celia)

2- Cucala (Celia)

3- Crosseyed and Painless (Remain In Light)

4- Sahara (Celia)

5- Oya Diosa (Celia)

6- House In Motion

7- Toro Mata (Celia)

8- Qimbara (Celia)

9- La Vida Es Un Carnaval (Celia)

10- Elegua (Celia)

11- Once In A Lifetime (Remain In Light)

12- Bemba Colora (Celia)

13- Afirika (Black Ivory Soul)1

4- Tumba (Black Ivory Soul)

15- Rappel : Pata Pata

Site Internet d’Angélique Kidjo:

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