Au fil du Son, un deuxième jour entre pluie et grosse programmation.

Photographe autodidacte, j'ai commencé gentiment avec un 350D et aujourd'hui d'un 70D.

Etant parti sur Poitiers, grâce à la création de Concertmag, je suis devenu photographe de concerts depuis 3 ans sur la Vienne et les Deux Sèvres.

Depuis un peu moins d'une année, j'ai élargi mon activité photographique et me suis mis à la photographie de portrait avec des shootings mode.

Après une première journée plutôt maigre en photos sous une grosse chaleur, c’est une deuxième journée totalement inverse qui se profile. En effet, météo très grise voir pluvieuse mais par contre, la possibilité quasiment de faire toute la programmation du jour. Bonheur assuré.

Le premier à se présenter devant nous est Peter Harper, un chanteur de folk-soul américaine. Il n’est autre que le petit frère d’une grosse personnalité de la musique, Ben harper. Et pourtant, Peter a de quoi se forger un prénom. Avec sa voix très chaude accompagnée de sa guitare acoustique ou de son Ukulélé, il a donné un concert tout en émotion, il chante avec son coeur. Je pense sincèrement que le public du festival a été touché par ce chanteur qui est promis à une très belle carrière.

PETER HARPER

L’artiste qui suit n’est plus une nouveauté pour moi au niveau scène. J’ai eu la chance de couvrir son concert au Francofolies 2019. Gaëtan Roussel m’avait épaté par son dynamisme, ses chansons magnifiques mais aussi sa proximité avec le public. Pour cette édition du Fil du Son, j’ai par contre trouvé un artiste moins en jambe, sûrement la fatigue d’une longue tournée estivale même si son amour du public est toujours présente. Pas tout à fait la même set-list qu’aux Francos mais toujours avec ses grands classiques, ceux de son album ou ceux de Louise Attaque, Gaëtan Roussel restera pour moi une valeur sûre des festivals accompagné de son excellent guitariste, Paul Pavillon.

GAETAN ROUSSEL

Difficile de présenter le groupe suivant. Plutôt pop-rock voir même rock sur pas mal de leurs titres, le trio a sûrement vécu une des plus belles ambiance de leur vie pendant que nous, malgré les gouttes de pluie naissante, nous vivions une belle claque musicale. Pour être honnête, au début, j’ai eu peur. Je sentais un groupe timide, peur de se lâcher. Le trac sans doute….Mais au fil des chansons de l’album “Ellipsis” , le groupe toulousain a démontré que la scène était leur univers au point d’embarquer le toujours plus nombreux public dans leur univers. Groupe a vraiment surveillé dans les années à venir, attention à vos oreilles !!!

De Toulouse, partons plus à l’ouest, à Tarbes pour retrouver sous des trombes d’eau ce coup ci le groupe qui aura fait surement le plus de bruit ces dernières années. Le pur mélange musical de tout horizons, mêlées à des rencontres hors pairs comme Vianney ces derniers temps qui donnent une des plus belle chanson passant sur les ondes avec “allez reste”. Après avoir raflé multiples récompenses dont celui du meilleur album 2018, Boulevard des Airs sait rester simple avec son public. Il donne toujours autant et même encore plus quand celui ci donne encore plus sous la pluie. Sylvain est toujours autant bondissant et Florent, toujours aussi excellent musicalement. “Je me dis que toi aussi” restera pour longtemps un album ficelé à la perfection et BDA restera le groupe pour faire la fête et redonner la banane quand il faut. Merci à eux pour cet excellent concert malgré la météo.

BOULEVARD DES AIRS

Ensuite est apparu GRINGE mais je ne vous en parlerais pas n’étant pas accrédité pour.

Enfin, pour cette deuxième journée, l’étoile montante du rap, la star incontestée de ce style musicale en cette année, ROMEO ELVIS .

La pluie enfin terminée, il était temps que j’aille à le rencontre de ce chanteur dont tout le monde parle. Accompagné de son album “CHOCOLAT”, le rappeur belge a encore mis tout le monde d’accord ce soir là avec une scénographie digne des grands. La patte du Motel, producteur de l’artiste va changer la donne avec des sons plus électroniques mais aussi des chansons plus à textes. Son combat pour sa maladie, souffrant d’acouphènes me touche beaucoup. Il en parle dans ses textes comme “l’oreille sifflante”, “ma tête” ou “malade” dont nous entendrons une des chansons ce soir là. Après, je regrette juste la chanson “pogo”, mal interprétée ou pas par le public mais je dénonce tout ces jeunes, ces filles écrasées le long des barrières, évacuées en urgence, blessées. Nous sommes là pour faire la fête, pas pour finir sur un brancard.

Voilà qui achève cette belle deuxième journée avec une programmation riche. Malgré la météo, l’enceinte était pleine, de très bonne augure pour la suite du festival et cette troisième journée.

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