Christophe Maé nous livre sa Vie d’artiste : Une première au Cirque Royal de Bruxelles

Avant de débuter sa tournée en mars 2020, Christophe Maé offrait trois concerts intimistes exceptionnels ces derniers jours. Le premier show avait lieu au Cirque royal de Bruxelles ce mercredi 20 novembre. L’occasion unique de voir l’artiste dans une petite salle, avant la tournée des Zéniths. Les places sont évidemment parties comme des petits pains !

Deux ans et demi après sa tournée « L’attrape-rêves », Christophe Maé est donc de retour pour nous présenter son nouvel album « La vie d’artiste ». Durant cette période d’absence, l’artiste a voulu prendre ses distances avec la France et redécouvrir le plaisir des petites salles, comme à ses débuts. C’est donc aux Etats-Unis qu’il a décidé de se produire, pour vivre autre chose et retrouver une sensation de liberté.

Le voilà donc de retour en France, et ce soir au Cirque Royal en Belgique, avec de nouvelles influences et de nouvelles sonorités, nourri par son voyage et ses rencontres. Les premières notes de « Casting » résonnent et l’artiste fait son apparition dans la salle pour rejoindre la scène, simplement éclairée par de petites loupiotes. Un décor tout simple, loin du décor grandiose de sa précédente tournée. « Casting », le premier titre de son album « La vie d’artiste », semble avoir été écrit pour débuter un concert :



Mesdames, Messieurs, excusez-moi,

Vous savez pour moi c’est la première fois,

J’ai la voix qui tremble un peu, je sais

Et vos lumières dans les yeux

Mais Mesdames, messieurs, écoutez-moi

J’ai pas grand-chose à part ma voix,

Je rêve pas de fortunes,

Juste de lumières qui s’allument…



Avant d’enchainer avec « Les gens », son nouveau single que le public connait déjà par cœur hommage à ces personnes que l’on croise tous les jours…  Mais c’est le titre « C’est ma terre » qui sera le tournant décisif du spectacle et fera se lever le public.

Christophe se retrouve ensuite seul sur scène et s’empare d’une guitare acoustique pour nous raconter sa vie. La rencontre avec sa « Belle demoiselle » qui a chamboulé son quotidien il y a 16 ans. L’arrivée de son premier enfant, son « P’tit gars ». Ses responsabilités de père de famille racontées dans « Bouquet de roses ». Sans artifices, l’artiste se livre, nous parle de sa carrière, de sa famille, de ses enfants, de sa demande en mariage tardive… On se laisse embarquer dans son histoire et peu à peu, sans qu’on s’en aperçoive, les musiciens l’ont rejoint sur scène. La troupe s’est agrandie : un trompettiste, une violoniste et plusieurs choristes. Il n’y a pas à dire : Christophe a l’art de s’accompagner de musiciens et de choristes d’exception. Parmi eux, certains étaient déjà présents dans la tournée précédente : Albert Marolany, Stefan Filey, Renaud Gensane, Alan Host. D’autres sont des petits nouveaux : Johan Dalgaard au piano, Amen Viana à la guitare et Marielle de Rocca Serra au violon qui nous fait vibrer avec un magnifique solo sur « Mon p’tit gars ». Certains titres sont revisités comme « Il est où le bonheur », réarrangé à la sauce cubaine grâce au chanteur cubain Piro qui nous embarque dans une ambiance de salsa envoûtante.

On pourrait reprocher à Christophe Maé d’avoir été trop discret durant ces trois années d’absence par rapport à d’autres artistes qui se livrent beaucoup plus sur les réseaux sociaux mais ce qui est certain, c’est que sur scène le chanteur est d’une générosité incroyable ! A plusieurs reprises, il ira serrer les mains des fans du premier rang. Et quand le public installé à droite de la scène le réclame, il n’hésite pas à quitter la scène pour commencer sa chanson parmi les fans on ne peut plus comblées, enchainant les selfies et les embrassades. Il traverse la salle sur « On s’attache ». Le public est survolté.

Pour clore le spectacle, il a choisi « La dernière danse », encore une chanson qui semble avoir été taillée pour la scène et la fin de spectacle.

Tu sais ma belle faut pas pleurer comme ça

Dire au revoir c’est toujours un peu con

Dire adieu dans les yeux

Dire à la prochaine

Je n’aime pas ça

Si on faisait comme si on se revoyait demain

Une chanson rythmée qui donne envie de se déhancher, reprise en chœur par la foule comme si la chanson était connue depuis toujours. En un peu plus de deux heures, Christophe Maé a réussi à retourner le Cirque Royal et imposer ses nouveaux titres avec talent. On l’attend désormais avec impatience dans tous les Zéniths de France…

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