Festival Chorus des Hauts-de-Seine – Jour 2

Photographe de concerts et de spectacles en général. Plutôt électro, pop, rock et jazz.
Intérêt également pour la photographie d'architecture, le corporate, le reportage et l'événementiel : http://www.flosortelle.com

Deuxième jour de festival pour Concertmag et je commence avec Gaël Faye sur la grande scène.

Gaël Faye est un auteur compositeur et interprète de rap franco-rwandais.

Du rap à la fois teinté de soul, de jazz, de rumba congolaise et de bien d’autres musiques encore. Il s’est également fait remarquer avec son premier roman, « Petit pays » paru en août 2016. Il a d’ailleurs reçu le prix roman Fnac et le prix Goncourt des lycéens.

Des textes graves sur la société, les inégalités, la guerre, le racisme, la politique… On sent la rage, le désespoir, l’amour dans « Paris métèque » mais il sait aussi se montrer plus léger et festif sur des rythmes plus entrainants qui appellent au voyage. Il joue même avec la salle en free style.

Plutôt à l’aise avec le public (oui j’avoue je suis un peu étonnée, je l’avais vu sur quelques émissions TV et le pensais plus réservé), il s’exprimera à plusieurs reprises entre deux morceaux “La Seine musicale je veux entendre votre amour “.

Il rendra aussi hommage à Jacques Higelin devant une salle comble et émue.

Après un rappel, il interprétera « une petite chanson pour sa femme » : « Ma femme ». Des remerciements aux musiciens et aux techniciens et un “A bientôt” en guise d’au revoir.

Une très bonne découverte !

 

Le dernier concert et le plus attendu de ce festival sera celui du Suprême NTM.

Je n’ai jamais vu autant de monde dans un pit (espace réservé aux photographes) : photographes, bénévoles et staff du festival, tout le monde veut faire sa photo ou sa story.

La salle est comble de la fosse aux gradins, le public s’impatiente, crie, les lumières s’éteignent pour ne laisser apparaître que les lettres géantes lumineuses de NTM et là deux grands fauves s’emparent de la scène : JoeyStarr et Kool Shen avec « On est encore là ». Et oui, ils sont encore là et ils fêtent cette année leurs 30 ans de carrière (fêtés par 3 Bercy complets en mars).

Puis « Passe le oinj », « Qu’est-ce qu’on attend » le concert sera du même acabit tout le long.

Joeystarr s’adresse au public à plusieurs reprises « Ce soir c’est du live, profite et laisse tomber ton téléphone, j’veux voir que des mains levées ».

Il invitera aussi le public des gradins à bouger : « Un concert c’est dans la fosse !»

A noter également, de superbes éclairages et une complicité entre les deux qui se présentent mutuellement, se répondent, se provoquent, bougent d’un bout de la scène à l’autre.

“Ma Benz”, “La Fièvre”, “Laisse pas trainer ton fils”… c’est incroyable de voir comment ces deux personnages, pourtant tant controversés à leurs débuts, ont marqué le paysage français car même si l’on est pas ultra fan de rap on connait quasiment tous ces morceaux.

Le Chorus a fait fort en invitant ces deux là pour clôturer cette nouvelle édition. Bravo à vous !

 

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