Le fou chantant Cali à Loudun

Photographe autodidacte, j'ai commencé gentiment avec un 350D et aujourd'hui d'un 70D.

Etant parti sur Poitiers, grâce à la création de Concertmag, je suis devenu photographe de concerts depuis 3 ans sur la Vienne et les Deux Sèvres.

Depuis un peu moins d'une année, j'ai élargi mon activité photographique et me suis mis à la photographie de portrait avec des shootings mode.

Bruno Caliciuri dit “Cali” est un auteur compositeur-interprète-artiste engagé que je rêvais de rencontrer hors et sur scène tellement le bonhomme a une carrure artistique qui m’intéresse mais surtout musicalement, des textes qui parlent de nos soucis de société.

Cali à Loudun, c’est un véritable évènement. Une joie indescriptible que j’ai accueilli. Cependant, avant de voir celui que la salle attendait, c’est 2 premières parties à laquelle nous avons le droit.

Tout d’abord, un jeune local, Jimmy. Un chanteur à texte également mais surtout avec une voix qui en fermant les yeux vous rappelle un certain Jérémy Frérot. Pour avoir pu échanger avec Jimmy à la fin du spectacle, ce n’est pas la première fois que cette comparaison lui sera faite. Un artiste qui débute mais je pense sincèrement qu’on le reverra. Très bonne première partie.

Puis, une artiste qui commence à faire son trou sans être une fille de ….. Vanille, fille de Julien Clerc qui n’a vraiment pas besoin du nom pour se faire son trou et son univers au sein de la scène musicale. “suivre le soleil” correspond parfaitement à son style de musique entre tendance brésilienne, amérique du sud voir latine. Munie seulement de sa guitare sèche avec son bassiste, Robinho Tavares ; Vanille nous a emmenée en voyage le long de son set musical de première partie. J’ai adoré. Bravo à elle et bonne suite de carrière.

Voici enfin Cali, l’homme engagé, l’homme qui vit complètement ses chansons. Cali sur scène est autant un jeu d’acteur qu’un jeu de mélodies incomparables. Parlant de problèmes de sociétés actuelles, qu’elles soient nationales ou mondiales, Cali ne s’est jamais caché. C’est surtout en 2002-2003 lors des Francofolies de La Rochelle que Cali se fait remarquer par des grands de la musique, Asterios et EMI, le label. A partir de ce moment là, la carrière de Cali monte en flèche avec la sortie de “l’amour parfait” où l’on retrouve ses titres phares “c’est quand le bonheur” que nous aurons la chance d’entendre en cette soirée , “pensons à l’avenir” et “elle m’a dit”. 3 titres que nous entendrons mais 3 titres qui résume parfaitement la carrière du chanteur.

Alors pourquoi le chanteur fou ? Même si en 2018, Cali reprends des classiques de Léo Ferré, je retrouve chez ce chanteur la vie, ce jeu d’acteur qu’il met dans chaque chanson qu’avait Charles Trenet. A mi chemin entre un Jacques Higelin, un Brel ou un Trenet, cet artiste est pour moi trop méconnu de la scène française tellement son talent est grand. Malgré ses 6 victoires de la musique dont le dernier remonte à 2009, il mériterait amplement d’être parmi les plus grands auteur-interprète de la chanson française.

Pour ceux qui le connaisse, et ayant eu cette chance incroyable d’avoir pu le rencontrer avant et après son spectacle, c’est un artiste d’une gentillesse incroyable, très abordable mais surtout, qui ne refuse rien de la part de son public. Authentique est surement le mot qui lui correspond le mieux. Il donne tout en musique comme il donne énormément à son public. Accompagné d’Augustin Charnet, formidable pianiste-synthé, ce concert à la fois intime et si sympa, osant tout même une excursion à travers le public, donnera je le pense une soirée mémorable pour le nombreux public de Loudun.

Ce public suivra donc l’album “cavale” où nous avons eu un privilège énorme d’entendre pur la 1ère fois le titre du même nom que l’album sur scène.

CAVALE sera surement un magnifique album dont je vous demande sincèrement de regarder de plus proche la date de sortie et d’ouvrir vos oreilles.

Rien que pour cette soirée où je remercie encore et à nouveau le département de la Vienne, c’est surtout Mr Cali que je ne finirais jamais de remercier en espérant un jour, Bruno, recroiser ta route car en une soirée, j’étais déja fan de ta musique mais je suis devenu respectueux et admiratif de l’homme que je pensais que tu étais.

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