Main Square Festival: Jamiroquai, OrelSan, IAM et bien d’autres enflamment la citadelle d’Arras!

C’est dans le cadre fabuleux de la citadelle d’Arras, construite par Vauban au XVIIème siècle que s’est déroulée la  14ème édition du Festival Main Square. Cette année encore, de grosses pointures étaient invitées (IAM, Dépêche Mode, Queen of the Stone Age, Liam Gallagher, Nekfeu, Orelsan…) mais aussi la nouvelle génération d’artistes comme Tom Walker, Portugal. The Man ou Roméo Elvis. Concertmag était présent sur place le dimanche. Reportage !

C’est d’abord Youngr (Dario Darnell de son vrai nom) qui ouvre le bal sur la Main Stage. Le jeune artiste londonien est seul sur scène et performe aussi bien au synthé, à la batterie, aux percussions et à la guitare. Un mélange de dance, d’électro et de funk inspiré du répertoire des nineties… Bref, un cocktail détonnant qui plonge directement les festivaliers dans l’ambiance.

Autre style ensuite sur la Main Stage : Loïc Nottet, le grand gagnant de « Danse avec les stars ». Une étiquette qui visiblement lui colle un peu à la peau… Plus qu’un concert, le jeune chanteur belge nous offre un véritable show de danse contemporaine. Derrière ce jeune homme de 22 ans se cache une maturité artistique bluffante. L’artiste parcourt l’espace scénique, tel un pantin articulé. Seul ou avec ses deux partenaires, il virevolte, joue, danse…  D’une énergie débordante, Loïc Nottet nous a impressionné et nous a étonné par sa fougue et son improbable aisance.

Direction la Green Room ! C’est désormais à Tom Walker dont le tube « Live a light on » tourne actuellement en boucle sur toutes les radios de rentrer en scène, bonnet sur la tête et guitare en bandoulière.  Tom Walker, c’est LE nouveau phénomène 2018 ! Auteur- compositeur – interprète d’origine écossaise de 26 ans, il n’en est qu’au début de sa carrière et peaufine actuellement son premier album. La chanson qui l’a fait connaitre est une très belle déclaration à un ami qui se bat contre l’addiction. Le refrain teinté d’électro embarque littéralement le public.

      

Retour à la Main Stage pour découvrir Nothing But Thieves, un groupe de rock alternatif originaire de Grande-Bretagne. Porté par la voix impressionnante de son chanteur, Conor Mason, le groupe d’amis est venu nous présenter sa vision du rock, mélodique, rythmé et aux influences très Muse (dont ils ont d’ailleurs assuré la première partie). Les 5 amis enchainent les titres de leurs deux premiers albums. Ca déménage sur scène. Le public est conquis !

C’est ensuite au groupe belge d’Indie pop rock Girls in Hawaii de se produire sur la Green Room. Les 6 belges nous interprètent principalement des chansons de leurs deux derniers albums, « Nocturne » sorti en septembre dernier et « Everest » sorti en 2013. Un autre élément qui fait la particularité de Girls In Hawaii, c’est leur facilité à communiquer avec le public. Antoine Wielemans et Lionel Vancauwenberghe aiment raconter des anecdotes et le public en redemande.

Très attendu sur la Main Stage, les 5 comparses d’IAM font leur apparition vers 19h30. Ils portent tous des masques style samouraï des temps modernes pour interpréter leur premier titre « L’école du micro d’argent », le grand classique qui a donné ses lettres de noblesse au rap français. Plus de 20 ans après la sortie de « Nés sous la même étoile », les tubes d’IAM font toujours le même effet. Les rappeurs marseillais maitrisent parfaitement la scène et n’ont aucun mal à se mettre le public déchainé dans la poche. Ils reprennent leurs incontournables : « Je danse le mia », « Petit frère », « L’empire du côté obscur » ou encore « Nés sous la même étoile » mais aussi les titres de leur nouvel album « Révolution ».

 

  

Ils n’ont pas encore 20 ans de carrière derrière eux mais tout de même 8 albums studio à leur actif. Les américains du groupe Portugal. The man sont en place sur la Green Room. Le groupe pop rock américain originaire de Wasilla en Alaska s’est fait connaitre en France et un peu partout en Europe grâce à son titre « Feel it still » issu du dernier album « Woodstock » qui a fait l’objet d’un bel engouement. L’ambiance est chaleureuse,  l’énergie est communicative et ne laisse personne indifférent.

Plongée dans les années 90 sur la Main Stage avec Jamiroquai, une des têtes d’affiche du festival. Près de 7 ans après son dernier opus, le groupe revient sur scène pour nous présenter son dernier album « Automaton ». Jamiroquai, un monstre de la musique, un mythe. Arrivé sur scène affublé d’un casque lumineux, il ne met pas longtemps à mettre le feu sur la place de la citadelle à grands coups de tubes. De Cosmic Girl à Space Cowboy en passant par Caned heat et Allright, il enchaîne ses plus grands succès pendant plus d’une heure et demie. Certes, Jay Kay a pris un peu d’embonpoint mais la voix est toujours là et transporte la foule venue en masse pour l’applaudir.

Pendant que le groupe Justice déchaine les foules sur la Greenroom, la grande scène est prête à accueillir OrelSan, l’autre tête d’affiche de ce dernier jour de festival. L’artiste se fait un peu attendre. Les fans clament leur impatience : « Aurélien, une chanson ! »  Puis, OrelSan apparait dans un nuage de fumée. Grand vainqueur des Victoires de la musique 2018,  le jeune homme remplit toutes les salles depuis la sortie de son 3ème opus « La fête est finie ». Le set commence fort avec deux de ses tubes : « La pluie » et « Basique ». OrelSan interpelle le public dès le début : « Vous n’avez pas les bases ». Le titre « Basique » sera d’ailleurs repris à la fin du concert, histoire de vérifier que le public a bien acquis ces fameuses bases. C’est intense, effréné et les milliers de festivaliers reprennent le titre en chœur. Voilà qui termine cette 14ème édition du Main Square. « La fête est finie » mais revient l’année prochaine avec certainement encore de belles surprises pour la 15ème édition.

 

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