On n’a plus 20 ans part II

C’est avec entrain que je reprends ma voiture pour me rendre sur le site du fest pour cette deuxième journée qui s’annonce encore une fois plus dingue que la veille.

C’est à l’heure dite que les Ramoneurs de Menhir ouvre le bal dans un délire total c’est comme un effet spontané on/off première note et ça explose pour notre plus grande joie.

Leur set révolutionnairement punk fait l’effet d’une bombe l’impact plus le souffle de la salle est retourné comme une pizza un jour de mistral.

L’ensemble électrique et traditionnel Breton donne toute sa puissance au texte finement ciselé au thème largement contestataire ! Le public saute dans tous les sens et moi aussi malgré le matos photos autour du coup mes cervicales s’en souviennent.

Le concert est un grand moment avec des titres phares de leurs derniers opus et des clins d’œil aux Béru avec Porcherie balancé à fond à déboîter un âne …

C’est aux Chérifs à qui est confié la tache de ne pas laisser tomber la mayonnaise. Les gars de Montpellier ne vont pas faillir à leur réputation en véritable monument historique du Punk français ils vont tout donner pour notre plus grande joie. Dès le troisième titre la salle est complètement à

l’envers avec des titres phares comme à «coup de battes » et «ça fait mal » électrise la salle qui en redemande encore et encore.

C’est un set déception avec vingt titres que nous livres LES SHERIFFS qui se terminera par « le feu » si toutefois il fallait nous le mettre encore, merci les gars pour ce très bon concert.

Les prochains à faire résonner la salle après une courte pause et une grosse bière seront les intrépides.

STICK OF IT ALL BAND un groupe venu de New York City enfin du Queens pour être juste, sera pour moi une totale découverte et de taille j’ai pris une belle claque.

Le groupe a le feu sacré et sur scène ça se voit du bon gros punk hard-core pour notre gueule qui nous laisse sur le bip…

Je dis nous car quand je regarde derrière moi dans la salle c’est du délire toute le monde saute sur place et les vagues slameurs n’arrêtes pas, un grand coup de chapeau en passant à la sécu, qui avec abnégation les reçois, vagues après vagues toutes sortes de personnes.

Je ne vais pas parler de ce que je ne connais pas mais une chose est sure c’est que je vais faire une cure S,O,I,A a mon retour et cela dès mes 6 heures de voiture qui m’ attende pour remonter chez moi.

Mais basta pour le moment c’est les TAGADA JONES qui s’installes, la tention est palpable car ce n’est pas n’importe quel concert. Ce soir c’est « le concert anniversaire » des vingt-cinq ans de carrière.

Le groupe originaire de Renne icône de la musique punk métal français fait parti de cette mouvance de groupe contestataire qui bâtit sa réputation sur des textes engagés chantés en français, qui prêchent la liberté et le respect, qui défendent l’écologie et la planète contre la mondialisation et le capitalisme sauvage sans oublier bien entendu toute forme de régression mentale nationaliste et intégriste.

C’est un Set de quinze titres que nous livre le groupe mais avec des versions longues qui fait la par belle à « La Peste et le Choléra » leur neuvième, l’album sortie en Mars 2017. Cet album riche et fort comme un coup de batte, qui par son titre annonce la couleur pas de compromis face a la pourriture sera l’ossature de ce concert mêlant d’autres titres issus des albums « Dissident » & « Descente aux Enfers ».

C’est une ambiance de chaos qui règne dans la salle, le public reprend les refrains un à un et saute dans tous les sens, les slameurs slament, les gobelets vides et pleins volent de toute pars … toutes sortes d’objets volent du pull à la casquette, je recevrais même ce soir la une basquette dans le dos ça tombe drus dans le pit ! Dans une folie joyeuse n’en doutez pas ….

Des moments comme ça devraient être remboursés par la sécurité sociale tellement ça fait du bien,

c’est complètement trempé de sueur et de joie que je quitte la salle après le concert.

Le temps de reprendre mes esprits et je repars faire quelques photos des balances de PUNISH YOURSELF avant de quitter malheureusement le festival pour regagner la capitale.

Je tiens à remercier RAGE TOUR pour ce super fest, quelle ambiance et quel accueil.

Merci aux bénévoles pour leur gentillesse et leur serviabilité.

Accréditation : RAGE-TOUR pour ConcertMag

Bernard Guelfi : pour ConcertMag
Correction : Corinne GLTD

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