Pomme, délicieuse et… à croquer!

Pomme… En voilà un drôle de nom pour une artiste ! Ce nom ne vous dit peut-être rien et pourtant ce petit bout de femme de 22 ans affichait complet samedi soir au W-Hall de Bruxelles.  Le nom de Pomme, ça fait pourtant un bon moment qu’on le voit dans les programmations des petites salles parisiennes. Et avant d’être en tête d’affiche, Pomme a d’abord enchainé les premières parties de grands noms de la chanson comme Vianney, Louane, Benjamin Biolay ou encore Cœur de Pirate.

Pomme arrive sur scène sur la pointe des pieds applaudie par le public, vérifie une dernière fois ses instruments et puis se lance avec son titre  A peu près , titre phare de son premier album. Il suffit de quelques mesures de guitare et de quelques vocalises pour qu’on tombe sous le charme. Ainsi, elle va égrener les titres de son premier album qu’elle promène dans sa valise depuis octobre 2017, mais elle chantera également  Sans toi paru sur son premier EP En cavale en 2016Elle dévoilera aussi quelques nouveautés, notamment  Les Séquoias  car oui, un nouvel album est bel et bien en préparation ! « J’espère que vous serez là pour le prochain album »,  murmure-t-elle entre deux chansons.

Seule sur scène, elle s’accompagne avec candeur et détermination tantôt à la guitare, tantôt à l’autoharpe. Un instrument qu’elle a découvert en regardant le film Inside Llewyn Davis et qui a le pouvoir d’effacer les péchés (Ca tombe plutôt bien pour elle qui, par son nom de scène, symbolise le péché originel…). « Tout le monde devrait se procurer une autoharpe », lance-t-elle, amusée.  Mais ce que l’on retient surtout c’est cette voix cristalline, chaude et étonnamment mature. Emouvante lorsqu’elle chante, elle peut se montrer très loquace entre les chansons. Elle abordera notamment son top 3 des spécialités culinaires aux noms les plus étranges découvertes lors de sa tournée. La « galette saucisse » en Bretagne arrive en 3ème position mais la première place est accordée au « fion vendéen » qui reste indétrônable pour l’instant. Elle ose même aborder – exclusivité belge- la question délicate du rot sur scène. Question hautement philosophique certes mais qui a le mérite de bien faire rire l’assemblée ! Simplicité et naturel, c’est aussi ce qui fait son charme.

« C’était de l’or », chante-t-elle. Ce qui l’est sans aucun doute c’est cette voix qui transcende et nous fait frissonner, ces mots qui nous retournent le cœur et cette interprétation qui nous fascine au point d’installer dans la salle le silence admiratif d’un public inexorablement conquis…

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