Les Solidays 2017 à l’Hippodrome de Longchamp – 2ème journée samedi

Photographe passionné depuis…..fort longtemps, j’ai découvert l’univers festif des concerts il y a quelques années, alliant mes deux passions la photographie et la musique

Me voici pour la seconde journée des Solidays de bonne heure et de bonne humeur sur les pelouses de l’hippodrome de Longchamp. Arrivé tôt pour être présent au premier concert sous le chapiteau “César Circus” avec le groupe In The Can. Une longue, très longue journée m’attend, riche en musiques diverses et variées, mais aussi en couleurs…

Le groupe In The Can est originaire de la banlieue de Meaux. Il est composé de Neil Chablaoui (guitariste, chanteur, écriture et composition) et de Julian Chablaoui (percussion, basse, guitare et aux chœurs) et d’un batteur. Sur scène ils nous enchantent avec une folk aux accents pop-rock, qui met en avant la guitare acoustique, les mélodies, une énergie scénique généreuse, influencée par des musiciens tels que John Butler ou Ben Harper.

Sur la scène “Bagatelle” se produit Cage The Elephant un groupe de rock américain avec un Matt Shultz survolté qui n’est pas sans nous rappeler Mick Jagger dans sa gestuelle et ses déplacements sur la scène. Il n’hésita pas à se jeter littéralement dans la foule. Un très bon moment passé en sa compagnie.
La Caravane Passe… mais nous restons avec un plaisir non dissimulé devant le spectacle haut en couleur qui se déroule devant nous sur la scène “Paris” avec ce super groupe qui associe le son à l’image avec un univers visuel inspiré du « SteamPunk » et du « Rétro-Futurisme ». Leur musique métissée est un mélange de rap, jazz manouche, de fanfare balkanique, de rock alternatif et d’électro chantée en plétchi (langue fictive). Un groupe à voir et à revoir. Mon coup de cœur !
Un peu plus loin sur la scène “Domino”, The Strypes un groupe de rock irlandais, avec des chansons inspirées du blues des années 60 et des groupes pops des années 70. John Farrell est leur chanteur. Un groupe agréable à écouter.
Il est 18h lorsque commence La Holi (célèbre fête hindoue) sous le nom de la “Color Party” un moment de folie collective colorée s’empare des Solidays. Des sachets de poudre colorée sont distribués aux festivaliers près de la scène “Paris”, au décompte les sachets sont éclatés et les pigments de couleurs se dispersent dans un nuage multicolore.
De retour à la scène “Bagatelle” pour un véritable phénomène, Jérôme Fagnet dit Broken Back, originaire de Saint-Malo (auteur-compositeur-interprète). En 2012 pendant ses études de commerce à Lille, un déplacement vertébral l’oblige à une longue convalescence, ce qui lui donne le temps de s’adonner à sa passion la musique, il apprend en autodidacte à jouer de la guitare, tout s’enchaîne des millions de vues sur YouTube puis son premier album, éponyme, a été dévoilé au public le 18 novembre 2016. Rythmes électro et indie-folk sont au programme.
Un grand moment nous attend sur la scène du “Dome”, Féfé (de son vrai nom Samuël Adebiyi) est là pour faire la fête avec nous et partager un bon moment avec nous. Il le prouve en plusieurs occasions lors de ce concert, en partageant le verre de l’amitié avec quelques spectateurs, puis en prenant un bain de foule, au final il fera agenouiller les festivaliers le temps d’une prière laïque filmée par lui même en direct sur Facebook. Un artiste au grand cœur que l’on a hâte de retrouver sur scène.
Je n’ai pas loin à aller pour retrouver la scène “Domino” qui se trouve à quelques dizaines de mètres du “Dome”, là je découvre le groupe Cocoon qui est un groupe de pop folk français chantant en anglais, créé en 2005 à Clermont-Ferrand par son chanteur Mark Dumail.
Je me rends une nouvelle fois à la scène “Bagatelle” où se trouve le trio féminin L.E.J. (Lucie, Elisa et Juliette). Amies d’enfance, elles partagent la même passion pour la musique. Elles ont mis le feu aux Solidays, avec quelques reprises de Tryo, NTM ou Daft Punk. Un album de compositions originales devrait voir le jour cet automne.
Direction “Domino” avec sur scène House of Pain qui est un groupe de hip-hop et rock alternatif américano-irlandais avec pour leader Everlast, il connut son moment de gloire en 1992 avec leur tube  “Jump Around” extrait de leur premier album « House of Pain.
Pour finir cette belle journée riche en couleurs et musiques variées je me dirige vers le chapiteau du “César Circus” avec sur scène Mai Lan. Celle-ci est issue d’une famille d’artistes, son père Kiki Picasso, est un artiste contestataire des années 1970, connu pour ses collaborations avec la revue Bazooka. Elle a une voix douce et fluète, mais nous chante du RAP et est la reine de la pop subversive et déjantée. Quelques heures de sommeil pour être d’attaque pour la 3ème et dernière journée des Solidays…

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