MaMa Festival & Convention, une dernière soirée mémorable

Photographe de concerts et de spectacles en général. Plutôt électro, pop, rock et jazz.
Intérêt également pour la photographie d'architecture, le corporate, le reportage et l'événementiel : http://www.flosortelle.com

Troisième et dernier jour de cette 9ème édition, je commence par la conférence de presse bilan du MaMa.
A retenir :
La visite de Franck Riester le nouveau ministre de la culture, la délégation Japon, la mise en place du mentorat pour les femmes et la charte d’engagement Key Change qui induira la parité sur la participation des femmes aux débats d’ici à 2021.

Ensuite direction la Cigale pour le concert de Hein Cooper en ouverture.

Hein Cooper est un jeune songwriter australien qui a déjà sorti un premier album « The Art of Escape » et un nouvel album est prévu pour janvier 2019.
Sur scène il est seul s’accompagnant à la guitare, d’un pad électronique et de pédales loop, dans une pop folk et électro sincère.

Ensuite toujours à la Cigale, Nili Hadida, ex chanteuse de Lily Wood and the Prick, qui vient de sortir son premier album éponyme en solo.
Sur scène, elle est accompagnée d’un groupe de cuivres qui l’encercle : 2 saxophones baryton, un sax ténor, un trombone et une trompette.
Elle nous livre une pop à la fois soul et r’n’b.
C’est intimiste, élégant et beau et surtout on retrouve sa voix unique qui a fait les succès de Lili Wood.
Nili sera en concert le 19 janvier 2019 au New Morning.

Changement de plateau et c’est Gaël Faye, auteur-compositeur-interprète de rap, qui investit la scène de la Cigale.

L’auteur de « Petit pays » est à la fois influencé par la culture hip hop, la soul ou encore la rumba congolaise ou la musique brésilienne.

Il est aussi fait pour la scène qu’il soulève dès le premier morceau et fait participer. Il nous présentera des morceaux connus comme Paris Métèque mais aussi des nouveaux comme Balade brésilienne à paraitre sur son prochain album. Surprise c’est avec Flavia Coelho en guest qu’il interprètera ce titre.

Grosse ambiance pour ce concert de 45 minutes qui parait trop court tellement on en redemande.

C’est ensuite dans une ambiance moins euphorique qu’ Oxmo Puccino entre en scène accompagné de Mr Viktor (DJ d’Orelsan ou Beat Assaillant).

Oxmo Puccino profite de ce concert pour présenter au public quelques titres de son nouvel album à paraitre en 2019.

Je passe ensuite de la Cigale à la Machine du Moulin Rouge pour deux derniers concerts.

Tout d’abord le duo de pop français Madame Monsieur (Emilie Satt et Jean-Karl Lucas), tous deux vêtus de rouge. Vous les connaissez, ils ont représenté la France à l’Eurovision avec leur titre « Mercy ».
Ils sont plutôt touchants et sincères et c’est rafraichissant. Le public arrive au fur et à mesure et leur fait un accueil chaleureux même si l’on sent que le grand attendu de la soirée est Eagle Eye Cherry.

Le public se presse alors pour accueillir celui qui avait été découvert avec son tube Save tonight il y a maintenant 20 ans.

Très en forme, chaleureux, une voix envoutante, il chantera ses tubes les plus connus, d’autres moins, toujours folk, rock et soul et des titres de son nouvel album « Streets of you ».

L’ambiance est électrique pendant cette heure de concert qui se terminera avec Save tonight repris par le public.

C’est sur ces dernières notes que le festival s’achève pour moi après ces six concerts.

Le MaMa festival est toujours particulier avec sa programmation qui permet de découvrir des artistes ou d’en redécouvrir d’autres.
Rendez-vous pris pour l’année prochaine, ce sera la 10ème édition qui se déroulera du 16 au 18 octobre 2019.

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