Solidays 2019, “Free your mind”

Photographe de concerts et de spectacles en général. Plutôt électro, pop, rock et jazz.
Intérêt également pour la photographie d'architecture, le corporate, le reportage et l'événementiel : http://www.flosortelle.com

Cette année encore je me suis rendue à Solidays pour 3 jours de festival. Une 21ème édition intitulée “Free your mind”.

Le fondateur Luc Barruet et toute l’organisation ont reçu cette année plus de 228 000 personnes, un record ! Cette édition, c’est aussi un appel à la mobilisation avec #Treatment4all qui a pour but d’interpeller les décideurs. 

Quelques chiffres clés à retenir :
37 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde
1,8 million de personnes ont été nouvellement infectées l’année dernière
40% des malades du VIH n’ont toujours pas accès aux médicaments

De nombreux artistes ont donc répondu à cet appel en participant à Solidays qui cette année encore propose une programmation très riche.

Je commence ce premier jour avec le concert du groupe Papooz. Papooz, c’est d’abord un duo de musiciens Ulysse Cottin et Armand Penicaut. Après un premier album “Green Juice », ils viennent de sortir le second « Night Sketches ».
Sur la scène du Dôme, ils ont insufflé une pop folk anglaise tintée d’une ambiance assez seventies et tropicale ! On sent de suite leur complicité et leur amour de la scène. Je les retrouverai un peu plus tard à l’espace media où il se prêteront avec humour à quelques clichés. Une belle première découverte pour commencer.

Sur la scène Paris, les Cowboys Fringants : un joyeux quatuor tout droit venu du Québec met l’ambiance dès les premières secondes avec Marie-Annick Lépine et son violon, Karl Tremblay le chanteur, Jérôme Dupras, bassiste et trompettiste, qui n’hésitera pas à monter sur les barrières pour retrouver le public et Jean-François Pauzé et son original costume rouge.
Le groupe mélange le rock et la country. Bonne humeur un peu déjantée, le public adore.
C’est aussi un groupe très engagé avec la Fondation Cowboys Fringants qui lutte pour protéger des portions du territoire québécois.

Angélique Kidjo assurera elle sa prestation au Dôme. Vêtue d’une tenue rose traditionnelle du Bénin, c’est une tornade qui vient nous déverser sa bonne humeur et son indéniable énergie. Attention la dame a obtenu cinq Grammy Awards et a aussi collaboré avec Carlos Santana, entre autres.
Des influences musicales diverses, de la pop africaine à la musique des Antilles, du jazz, du gospel… et une voix puissante.

On court ensuite vers le Cesar Circus pour le concert d’Adam Naas. Un look qui n’appartient qu’à lui, une allure androgyne et surtout une voix originale, forte, sensuelle, grave, aigue… bref une large palette et un talent en pleine éclosion. De la pop et de la soul, il faut écouter son premier album prometteur “The love album” et surtout aller le voir lors de ses prochains concerts !!!

Lomepal sur la grande scène Paris, c’est l’une des révélations du rap de ces dernières années avec un premier album “Flip” qui a fait un carton à sa sortie en 2017 puis un second “Jeannine” sorti en décembre 2018, déjà certifié disque de platine.
Un rappeur qui n’hésite pas à se laisser aller au chant avec des paroles fortes sur la solitude ou la schizophrénie de sa grand-mère.
A noter un invité surprise qui déchaine le public, Orelsan pour chanter avec lui le titre “La vérité”.

Aloïse Sauvage ensuite au Cesar Circus : rappeuse, danseuse et circassienne. Elle danse elle court elle bondit, une vraie performance !
Elle prévient de suite, son patronyme c’est Sauvage et ce concert va l’être ! Une voix un peu rauque, de la pop, du rap, de l’électro et de la chansons française, un univers bien à elle.
Un premier EP “Jimy” est sorti en mars et un premier album est en préparation. A suivre sur scène donc mais aussi sur les écrans puisque Aloïse est aussi comédienne.

Une première journée riche de découvertes qui se terminera avec Macklemore, la star incontournable du rap US. Actuellement en tournée internationale, Solidays sera son unique date parisienne.
En veste à paillettes et lunettes de soleil, Macklemore débute avec son tube “Thrift Shop”, il lui faudra peu de temps pour enflammer un public qui l’a un peu attendu. Des titres comme “Glorious” ou “Can’t hold us”, une scénographie impressionnante, des cuivres… C’est le gros événement de ce vendredi et c’était magique ! 

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