Triggerfinger à l’Elysée Montmartre

En ce samedi soir, c’est dans un Elysée Montmartre qui se remplit petit à que Intergalactic Lovers démarre le show.

Ce soir les Belges sont à l’honneur vu que le quintet est également belge.

C’est Lara Chedraoui qui va avoir la lourde tâche de réchauffer la salle. Le public ne répond pas toujours aux différentes sollicitations mais c’est sans compter sur l’énergie sans faille de la chanteuse qui se déchaine tout le long du set. Sa voix et ses déhanchés finissent par conquérir le public qui se met également à bouger et danser sur les titres électriques.

Un bon petit moment en leur compagnie.

Mais c’est bien entendu Triggerfinger que tout le monde attend. Le trio étant quatuor ce soir. En effet Geoffrey Burton est en renfort (il remplaçait Monsieur Paul lorsque celui-ci a eu quelques soucis de santé).

Dès le début du show la chaleur monte grandement et on sent un effervescence dans le public.

Vient tout d’abord s’installer derrière sa batterie Mario Goossens qui ne cesse de faire le pitre mais on aime tellement cela qu’on en redemande. Vient ensuite le fameux Monsieur Paul de son vrai nom Paul Van Bruystegem qui malgré sa carrure imposante semble plus être un gros nounours attachant. Mais celui qui à chaque fois fait fureur c’est le leader et emblématique dandy Ruben Block. On peut dire ce qu’on veut mais quel charisme, quelle allure, quel déhanché …. Mais évidemment Ruben c’est une voix, et quelle voix tantôt nous susurrant à l’oreille, tantôt faisant hurler sa voix, il est difficile de rester insensible. Le public est de toute façon déjà conquis d’avance. Et heureusement j’ai envie de dire.

Car dans les 1ers rangs il y avait un méga gros problème de son, et il n’y avait pas les retours de voix de Ruben ce qui était vraiment frustrant, dès que la musique était forte sa voix était inexistante. Cela n’était pas du ressort du groupe mais on pouvait voir sur les visages la frustration.

Heureusement que nous en prenions pleins les yeux pour compenser.

C’est pour présenter son dernier album “Colossus” que les Belges envahissent la salle ce soir.

C’est avec “Wollensack” puis “Upstairs Box” que le show débute. L’énergie est débordante et les morceaux s’enchainent à merveille.

Les fans de Monsieur Paul sont nombreux dans la salle, il nous fait d’ailleurs entendre le son de sa voix sur “Live Wild one” puis c’est au tour de Mario de nous offrir un super solo de batterie. Ce dernier adore faire le show, que ce soit en léchant ses baguettes (de batterie), en se mettant le micro dans le popotin ou à travers les différentes grimaces faites.

Après le rappel, le groupe qui a pour habitude de reprendre des covers nous offrira entre autre “Man Down” de Riri alias Rihanna et “Funtime” de notre Iguane préféré à savoir Iggy Pop.

IBref comme à leur habitude, un concert de Triggerfinger est une valeur sûre. On sait que l’on va en prendre pleins les yeux et les oreilles, et ce qui est sûr c’est qu’ils n’ont strictement rien à envier aux petits jeunes.

N’hésitez pas à aller les voir dans les salles obscures.

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