Velours by MEG, c’est une alchimie musicale unique, entre énergie et nostalgie, douceur et intensité. Avec Tempo, son deuxième EP fraîchement dévoilé, Velours by MEG poursuit l’exploration électro-pop entamée avec Paradoxe en 2021. Entre douceur soyeuse et éclats lumineux, l’autrice-compositrice-interprète affirme un univers toujours plus singulier, où le temps – fil conducteur de son œuvre – devient matière à son, émotion et mouvement.

Concertmag : Peux-tu te présenter et parler un peu de ton parcours ?
Velours by MEG : Je m’appelle Velours by Meg. C’est mon projet depuis quatre ans. A l’époque, j’avais sorti mon premier EP Paradoxe. C’est un projet électro-pop avec des influences années 80. J’ai choisi le nom « Velours by MEG » parce que j’aime beaucoup le velours et sa douceur. On m’a souvent surnommé « velours » parce que je portais beaucoup de vêtements en velours. Dans mon projet, on peut retrouver aussi de la douceur dans certains sons. Puis « Meg », ce sont mes initiales. A la base, je suis pianiste de formation. J’ai commencé le piano petite, vers 6 ans. Très rapidement, j’ai eu envie d’écrire des chansons. A la base, je cherchais un chanteur ou une chanteuse parce que je ne savais pas chanter. Et comme j’ai eu du mal à trouver quelqu’un, je me suis mise à chanter moi-même. C’est ainsi que mon premier EP Paradoxe est né. Dans le même temps, je faisais aussi des covers parce que j’avais besoin de trouver ma signature vocale.
Qui sont les artistes que tu admirais lorsque tu étais jeune ?
J’adore les années 80. J’aime beaucoup Niagara, Etienne Daho. Je suis aussi une grande fan de Michael Jackson. Parmi les artistes plus actuels, j’aime bien aussi Julien Doré.
Quel souvenir gardes-tu de ton premier EP Paradoxe ?
A l’époque, j’étais vraiment toute seule dans le sens où j’étais en mode autodidacte. C’était moi qui préparais tout. Que ce soit la communication, la pochette, les clips… Je n’avais pas fait beaucoup de com là-dessus mais cet EP m’a quand même permis de dévoiler mon univers.
Comment a été reçu l’EP à l’époque ?
Il n’y a pas eu beaucoup de retombées médiatiques parce que c’était un crash-test. Les chansons n’ont pas été promues comme il faudrait. Entre-temps, j’ai beaucoup chanté ces chansons en live. Ce que j’aimerai, c’est sortir un album où j’en profiterai pour repartager des chansons que je fais toujours en live et qui n’ont pas eu l’occasion d’être promues.
Tu reviens avec un nouvel EP intitulé Tempo. Est-ce la continuité de Paradoxe ?
Oui, clairement. Pour moi, il y a deux facettes qui font partie de mon univers même si elles sont opposées, c’est que j’ai vraiment un côté doux, piano/voix. Mais il y a toujours ce contraste avec quelque chose de plus dynamique et explosif. Ce qu’on retrouve dans Paradoxe et Tempo, c’est à la fois la douceur du velours et une malice vers quelque chose qui brille. C’est donc une continuité même si Tempo marque une évolution vers un nouveau virage.
Et pourquoi « Tempo » ?
Parce que pour moi, le temps est un sujet universel. Pour « Tempo », ça regroupe plusieurs choses. Ca fait référence à la notion du temps, à la musique et au classique. Pour la musique, c’est une notion de temps. Pour moi, le fil conducteur, c’est le temps. Que ce soit dans Paradoxe ou Tempo. Le temps, c’est le souvenir, le futur.
Tes chansons ont des sonorités années 80. Que t’inspire cette période ?
En fait, ce qui est dingue, c’est que j’ai commencé à écouter les chansons des années 80 que récemment. J’en écoutais très peu avant. Ce que j’aime bien dans les années 80, c’est le côté un peu décalé. Certains peuvent trouver que les années 80 c’est dépassé, has-been etc. Mais moi, je trouve ça génial. Autant dans les visuels et les clips de l’époque. J’aime bien aussi les sonorités, les rythmiques et la légèreté de l’époque. J’ai d’ailleurs repris le titre Week-end à Rome d’Etienne Daho parce que c’est une chanson que j’adore. J’aime beaucoup la chanson Les Démons de Minuit du groupe Images que je sortirai peut-être.
Quels sont les sujets ou les thèmes que tu voulais mettre en avant dans ce projet ?
Je parle de mes inspirations et des choses qui nous permettent de nous évader. C’est notamment le cas dans le titre « Muse ». J’évoque des paysages ou des choses qu’on voit comme un coucher de soleil, un jardin… Des choses qui nous inspirent ou nous rappellent quelqu’un.
Tu as déjà eu l’occasion de te produire aux Disquaires et au Pink Paradise, quelles sont les autres salles que tu rêves de faire ?
J’aime bien la Boule Noire. Les Trois Baudets aussi. Je vise surtout ces deux salles pour l’instant. Si je pouvais faire une des deux salles, ce serait top. J’essaie d’ailleurs de trouver un endroit où je pourrai fêter la sortie de l’EP.
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