Auteur-compositeur et guitariste originaire de Limoges, Greg Novan se fait remarquer en 2022 avec la sortie de premier EP Doorsteps. Fort de cette expérience, il récidive trois ans plus tard avec la sortie de son album L’homme Aquarium. Avec L’homme Aquarium, Greg Novan nous plonge dans une quête intérieure où chaque morceau tisse un lien entre résilience, amitié et acceptation de soi. Un rock authentique, teinté de mélancolie et d’énergie brute. Le chanteur se produit à la Péniche Antipode de Paris ce mercredi 9 juillet.

Concert Mag : Que t’inspire ce titre « L’homme aquarium » ?
Greg Novan : J’ai choisi ce titre déjà parce que j’ai enregistré cet album dans un studio qui s’appelle L’Aquarium Studio. C’est un studio qui a été monté par mes amis à Limoges. Ensuite, je trouvais que l’aquarium était une belle métaphore de l’introspection des choses qu’on a à l’intérieur de nous. L’idée m’est venue lorsque j’étais au bord de la mer. Je me suis aussi rendu compte qu’il y avait le champ lexical de l’eau et des vagues d’humeur dans mon album.
Quels sont les sujets ou les thèmes que tu voulais aborder à travers ces dix chansons ?
Les sujets tournent beaucoup autour de la quête d’identité, la quête de sens, la quête de l’autre. Ce sont des chansons qui ont une fin plutôt heureuse mais avec une situation initiale un peu dramatique.
Comment a été reçu l’album dans l’ensemble ?
Les retours sont bons. J’ai souvent des retours pour la qualité des arrangements de guitare et ça, ça me fait vraiment plaisir. J’ai eu beaucoup de retours de la part de gens que je connais déjà. Ce ne sont pas forcément les retours les plus objectifs. Mais j’ai eu quand même quelques retours de gens que je ne connaissais pas. Ce sont le plus souvent des gens qui sont venus me voir en concert, qui ont écouté l’album et qui m’ont écrit. J’ai aussi fait une série de cinq concerts avant la sortie de l’album. Ça s’est vraiment bien passé.
Combien de temps il t’a fallu d’ailleurs pour concevoir l’album ?
Quasiment trois ans. J’ai commencé à l’enregistrer lorsque je venais juste de sortir mon premier EP. Il a fallu réunir des équipes qui venaient d’assez loin. Celui-ci qui nous a enregistrés dans le studio de Limoges vit à Londres. On était entre Paris, Bordeaux, Londres… Il fallait réunir tout le monde, ça a pris un peu de temps.
Tu es en concert à la Péniche Antipode le mercredi 9 juillet. A quoi peut-on s’attendre ?
On est en full band. J’aime beaucoup le full band. J’aime aussi jouer en acoustique mais le full band me permet de me déchaîner un peu plus et moi j’ai besoin de ça. Je serai accompagné de Louis Schneider qui est un guitariste bordelais. C’est un mec très très doué. Il y a Pierre Goumy à la batterie et le bassiste Clément Butor qui est multi-instrumentiste et qui a des conseils toujours bien avisés.
Quelle est la salle parisienne que tu rêves de faire en concert ?
J’aimerais beaucoup jouer à La Maroquinerie. C’est une salle que je trouve vraiment cool. J’ai déjà joué dans pas mal de salles parisiennes et ce furent des super expériences. Après, je trouve que les salles où j’ai joué en province accueillent mieux les musiciens qu’en Province.
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