Entre ombre et lumière, Léa Clara s’impose comme une nouvelle voix de la pop alternative française. Après avoir séduit avec ses titres « high », « flou » et « névroses », la chanteuse explore sans filtre les thèmes de la fête, de l’amour et des excès. Inspirée aussi bien par Dua Lipa que par Joe Dassin, elle façonne un univers électro sensible et mélancolique, où les névroses deviennent mélodies.
Concert Mag : Peux-tu te présenter et parler de ton parcours ?
Léa Clara : Je m’appelle Léa Clara, je suis une chanteuse de pop alternative électro. Je dis parfois que c’est de la dark pop. J’ai sorti un feat intitulé « Comme avant » avec un DJ qui s’appelle Divin en 2023. Cela faisait des années que j’écrivais des chansons pour moi dans ma chambre et j’ai eu envie de sortir mon projet. J’ai donc sorti mon premier single solo « high » en 2024. Par la suite, en février dernier, j’ai sorti « flou ». J’ai ensuite fait un featuring, « Routine céleste », avec un artiste espagnol qui s’appelle Rémi Fa. Et récemment, j’ai sorti mon dernier single qui s’intitule « névroses ».
Qui étaient les artistes que tu admirais lorsque tu étais plus jeune ?
Je suis hyper fan de Joe Dassin, depuis mon enfance. Petite, j’aimais beaucoup Linkin Park. J’ai découvert ce groupe sur YouTube. Mes parents me faisaient écouter du Daniel Balavoine. Très vite, je me suis mise à écouter de la pop, notamment à la radio. J’étais une grande fan de Katy Perry. Puis en 2016, j’ai eu un crush pour Dua Lipa.
Tu as dévoilé des titres comme « high », « flou » et « névroses ». De quoi parlent ces trois chansons ?
« flou » parle du rapport à la fête, notamment le fait de trop boire. « high » est une chanson qui parle d’une relation avec une personne qui a des addictions. Le thème de la fête revient beaucoup dans mes chansons. « névroses » est un titre que j’ai écrit lorsque je sortais du travail. Je pensais que je je ne réussirais pas à me consacrer à mon projet d’artiste. Je n’avais pas le temps à ce moment-là. Plusieurs choses n’allaient pas dans ma vie. Du coup, à travers ce titre, je veux montrer que j’ai de l’ambition, que j’ai envie de faire des choses. Il suffit juste de l’exprimer. Je pense que toutes les personnes qui ont des rêves et qui se donnent à fond pour leur objectif peuvent s’assimiler à cette chanson.
Comment définirais-tu ton style de musique ?
Je dis souvent que c’est de la pop alternative mais il y a aussi de la deep house dans « high ». « flou » a une inspi house. Tandis que « névroses » a un côté un peu plus rap dans la prod mais ça reste quand même électro.
Prévois-tu de sortir d’autres titres ?
Oui, pour l’instant, ce ne sont que des maquettes. Mais c’est prévu que je sorte des projets.
Quelle est la salle de concert que tu rêves de faire ?
J’aimerais faire l’Olympia. C’est un peu cliché de dire ça parce que beaucoup d’artistes aimeraient jouer dans cette salle. Mais quand tu fais l’Olympia, tu sens que t’as passé un step. Après, j’aime bien aussi le Pop Up du Label. J’ai des potes qui ont déjà joué en co-plateau à La Boule Noire. C’est une salle sympa.
Photo en une : Anastasia Polak.
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