Leyh invite à découvrir son univers oriental dans « Dernière fois »

Leyh, de son vrai prénom Leila, est une auteure-compositrice-interprète d’origine franco-algérienne qui baigne dans la musique depuis son plus jeune âge. La jeune artiste a sorti en février dernier son premier EP intitulé Analyse qui fait écho à son métier de psychologue en parallèle de sa carrière de chanteuse. Elle a récemment dévoilé son nouveau single Dernière fois qui marque un virage vers des sonorités plus orientales. Un titre qu’elle aura la joie d’interpréter sur la scène des Arènes de Bayonne en première partie d’Ibrahim Maalouf le 24 juillet prochain. Concert Mag a rencontré la chanteuse lors de son passage à Paris.

Concert Mag : Comment est née ta passion pour la musique ?

Leyh : On a toujours écouté de la musique dans ma famille. Ma maman écoutait de la variété française. Elle écoutait du Daniel Balavoine, du Claude François… Plein de variétés françaises mais aussi de la musique arabe. Mon frère m’a bercée avec le rap français et US tandis que moi-même j’ai découvert le Rn’b.

Qui étaient les artistes ou les groupes que tu admirais lorsque tu étais plus jeune ? 

Quand j’étais petite, les artistes que j’adorais, c’était Lorie, Amel Bent, Wallen. J’aimais bien aussi Hélène Ségara que ma mère kiffait, Michael Jackson, Rihanna, Alicia Keys… J’écoutais même du Kyo. J’écoutais de tout quoi.

Tu as sorti en février dernier ton premier EP intitulé Analyse. Pourquoi ce titre ? 

« Analyse », c’était un peu une évidence pour moi parce que je voulais faire un premier projet assez introspectif. Parallèlement à la musique, je suis aussi psychologue. Je me suis dit que c’était un titre qui collait bien pour mon premier projet.

Comment a été reçu ce projet ? 

Plutôt bien ! J’y ai mis tout mon cœur et ce que j’ai apprécié, c’est que les gens ont vraiment écouté le texte de chaque chanson. Ils ont compris les messages que je voulais faire passer. Ils se sont demandés si je parlais de moi-même ou pas et je me suis rendue compte que les chansons pouvaient parler à chacun.

Quelles sont les chansons de l’EP que les gens ont le plus appréciées ? 

Je dirai Le temps et Caméléon. Ce sont surtout ces deux titres qui sont ressortis.

Tu as récemment sorti ton nouveau single intitulé Dernière fois aux sonorités orientales. De quoi parle cette chanson ? 

Cette chanson marqué déjà un tournant dans ma direction et ma musicalité. Je voulais vraiment amener plus d’influences orientales. En tant que franco-algérienne, j’ai besoin de renouer avec mes racines par la musique aussi. Et cette chanson parle de mon rapport avec mes origines, des relations entre la France et l’Algérie et aussi de ce qui se passe dans le monde (la guerre, les horreurs…). Ce n’est pas une chanson très joyeuse même s’il y a un côté festif dans la musique. Mais c’était important de parler de ça.

Comment a été reçu ce titre ? 

Très bien ! Même si le style de musique est un peu différent de celui que je fais dans l’EP, les gens ont apprécié. Je sens aussi que les gens écoutent le texte et ça me fait plaisir.

Tu seras en première partie d’Ibrahim Maalouf aux Arènes de Bayonne le 24 juillet prochain. C’est d’ailleurs sous son label que ton EP est sorti. Quels sont tes rapports avec lui ?

Je le considère comme mon grand-frère. Cela fait six, sept ans qu’il m’accompagne et qu’il me suit. Au départ, il m’épaulait comme un mentor, me conseillait dans ma musique. Il m’a proposé de travailler dans son label en édition pour l’EP Analyse. Puis nous sommes restés en contact après ce premier projet. Je suis aussi montée sur scène avec lui récemment où on a partagé le titre Le temps en trio : trompette, guitare, voix. C’était génial. Comme on s’aime beaucoup, il m’a contactée pour me demander si j’étais partante pour Les Arènes de Bayonne et moi, je ne pouvais pas dire non. J’en suis très heureuse.

Et comment te sens-tu à l’idée de te produire aux Arènes de Bayonne ? 

C’est un mélange d’excitation et de stress parce que Les Arènes, c’est quand même un lieu énorme. Il y a beaucoup de personnes, c’est impressionnant. Je me dis que c’est une chance de défendre mon projet devant toutes ces personnes-là et qu’ils puissent écouter ma musique.

C’est quoi la suite des projets pour toi ? 

J’aimerais dans l’idéal sortir un nouveau single à la rentrée et peut-être un nouvel EP en 2026. J’aimerais aussi continuer à me produire sur scène comme je le fais cet été, pouvoir faire des premières parties, des scènes et défendre mes titres. 

Quelle est la salle de concert que tu rêverais de faire ? 

L’Olympia, c’est le rêve de plein d’artistes. Mais si je rêve plus grand, je dirais l’Accor Arena.

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