Autrice, compositrice et interprète originaire de Lyon, Macy Lu nourrit une passion dévorante pour la musique, mais c’est avant tout le chant qui devient son moteur. Ses influences vont de James Brown aux Pink Floyd, en passant par Lauryn Hill, les Destiny’s Child, ou encore Amy Winehouse. Macy Lu a sorti en mai dernier son nouvel album L.O.V.E. Un opus de 16 titres où elle nous invite dans son univers intimiste, à la fois soul, pop, avec une touche R’n’b. Concert Mag a rencontré la chanteuse lors de son passage à Paris.


Concert Mag : Ton nouvel album s’intitule “L.O.V.E”. Pourquoi ce titre ?
Macy Lu : Ça me tenait à cœur de parler d’amour mais pas juste d’amour au sens relationnel. Dans l’album, on peut entendre ma famille parler, notamment ma belle-mère. L’amour est un sujet que j’ai toujours aimé aborder, y compris dans mes précédents projets. C’est l’amour au sens large. “Ode” parce que c’est l’ode à la vie, “Vivante” parce que je suis quelqu’un de très vivante et “Enamourer” parce que je suis quelqu’un de très énamourée, voire fleur bleue.
Il y a l’amour mais y’avait-il d’autres sujets qui te tenaient à cœur à travers ces seize titres ?
J’évoque les blessures dans “N’attends pas” avec Pat Kalla. L’album parle largement du sentiment amoureux. Dans “Constellation”, je parle d’une histoire d’amitié qui se termine mais dans l’apaisement.
Quelles sont les chansons que les gens ont le plus appréciées ?
J’ai l’impression que “La Maison de Lise” a été beaucoup appréciée. C’est le seul guitare-voix où je m’accompagne moi-même à la guitare. “If U Die”, “N’attends pas” et “Take Me” sont aussi deux titres très appréciés.
En t’écoutant en français sur des titres comme “Une Dernière Fois” ou “La Maison de Lise”, on trouve que tu as un peu style à la Teri Moïse…
C’est une artiste que j’adore. C’est marrant parce que j’ai commencé à écrire en français qu’en 2021. Jusque là j’avais toujours écrit en anglais. J’avais besoin de pouvoir m’identifier. Pour le chant en français, je n’avais pas particulièrement envie d’aller dans la vibe Rn’b français même si j’adore cet univers-là; mais ce n’est pas le mien. J’avais besoin de m’identifier à d’autres artistes et Teri Moïse en fait partie tout comme Mayra Andrade qui est l’une des artistes qui m’a donnée envie d’écrire en français.
Peux-tu présenter les artistes qui t’accompagnent dans l’album ?
Avec Saint Doss, nous nous sommes rencontrés via les réseaux sociaux. Ça a trop bien matché entre nous. J’adore sa voix. Pour ma chanson, “Laisser aller”, j’avais envie de quelqu’un qui a une voix très grave et c’est son cas. En plus de ça, c’est quelqu’un de super chouette car nous nous sommes rencontrés en février dernier. Julien Bertrand, c’est un ami trompettiste de très longue date. J’aime sa façon de jouer de la trompette. Il dégage quelque chose de très brut qui me touche beaucoup plus que le jazz d’aujourd’hui qui est un peu trop lisse à mon goût. Pat Kalla est un chanteur et conteur. La chanson “N’attend pas” qu’on chante ensemble a un petit côté enfantin. Je trouvais que ça se prêtait bien à ce morceau.
Tu as démarré ta carrière solo en décembre 2019. Quel est ton plus grand rêve ?
Des rêves, j’en ai plein ! J’adorerais rencontrer Stevie Wonder. C’est l’une de mes influences avec Amy Winehouse, Lauryn Hill et Billie Holiday. Je suis aussi ultra fan de James Brown. J’ai regardé ses lives en boucle pendant des années. C’est quelqu’un qui m’a hypnotisée au point même que je me suis dit que j’aimerais un jour faire la même chose sur scène. Je me souviens aussi que mes parents écoutaient beaucoup la musique des années 70. Mes parents n’étaient pas du tout musiciens mais ils aimaient énormément la musique. Ils aimaient beaucoup danser aussi.
En décembre 2023 tu faisais la première partie de Pat Kalla à la Boule Noire. Est-ce que tu prévois d’autres concerts ?
Oui, notamment en région Rhône-Alpes. Je serai aussi à Paris prochainement mais je ne peux rien annoncer pour l’instant. Mais je peux déjà annoncer que je participerai au Festival Musilac à Aix-les-Bains le 12 juillet prochain.
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