Dans la foulée de son premier album Paris, Capitale de la Solitude, triptyque incandescent où se mêlent rage, vulnérabilité et quête d’apaisement, Nochka poursuit son ascension avec un concert très attendu à La Maroquinerie, le 18 novembre. Portée par une énergie brute et une sincérité sans filtre – la même que l’on retrouve dans ses morceaux comme dans son regard incandescent – la jeune artiste offre une plongée sans fard dans ses émotions, entre héritage intime, solitude choisie et colères nécessaires. Concertmag l’a rencontrée Nochka la veille de son concert à La Maroquinerie.

Concertmag : Tu as sorti un premier album en trois actes intitulé Paris, Capitale de la Solitude. Comment est né ce projet ?
Nochka : C’est un projet qui a commencé à exister il y a plusieurs années parce que j’ai commencé à faire de la musique à l’âge de 15 ans. J’ai commencé à écrire beaucoup de morceaux et je savais dès l’âge de 15 ans que mon premier album s’intitulerait comme ça. Au fur et à mesure que j’ai écrit des morceaux, j’en ai sélectionné quelques-uns qui sont dans mon album.
Cet album est en trois parties parce que la première partie représente le côté « je subis mes émotions ». La deuxième partie est plus de la colère et une tentative de dépasser mes émotions et dans la dernière partie je cherche à comprendre pourquoi je fonctionne comme ça.
Pourquoi as-tu décidé de l’intituler « Paris, Capitale de la Solitude » ?
C’est mon cousin qui avait ça sur sa table. Il habitait à Paris et il est décédé il y a dix ans. Du coup, je voulais lui rendre hommage.
Quels sont les sujets ou les thèmes dont tu voulais parler dans ce projet ?
Il y a des thèmes qui reviennent souvent comme la solitude, celle qu’on subit et celle qu’on choisit. Il y a aussi l’amour sous toutes ses formes. Que ce soit l’amour avec ses amis, l’amour familial… La seule chanson de l’album qui parle vraiment d’amour amoureux c’est « Je ne t’aime plus ». Il y a aussi beaucoup de colère, notamment dans « Adieu les cons ». Je suis une grosse rageuse.
Ce sont des titres que tu auras l’occasion d’interpréter à La Maroquinerie ce mardi 18 novembre. Comment te sens-tu à l’idée de te produire dans cette salle ?
Psychologiquement, je ne suis pas stressée mais physiquement, j’ai attrapé un rhume et j’ai mes règles qui arrivent en avance. C’est là que je ressens que j’ai beaucoup donné et que mon corps commence à m’envoyer des signaux de stress. Mais sinon, j’ai vraiment hâte. C’est un concert que j’ai très envie de présenter à mon public et aux personnes qui ne me connaissent pas.
Que représente cette salle à tes yeux ?
J’avais déjà eu l’occasion d’y jouer une fois pour un feat. Je ne sais pas si ça représente quelque chose d’énorme à mes yeux mais ça représente quand même un truc. Les gens disent que c’est une étape importante dans la carrière d’un artiste. N’étant pas parisienne de base, je ne connaissais pas cette salle il y a six ans. Je suis très contente mais je ne réalise pas vraiment. Je ne vis pas ce concert comme si c’était le but de ma vie mais en même temps, c’est très chouette de faire cette salle qui est extrêmement jolie. Je pense que ça va être cool.
Y’a-t-il des artistes avec qui tu aimerais collaborer ?
J’aimerais beaucoup collaborer avec Twenty One Pilots. Mais en vrai, il y a des artistes que j’écoute mais j’ai peur d’être déçue en les rencontrant. On dit souvent qu’il ne faut pas rencontrer nos idoles. C’est un sentiment que je ressens beaucoup. Mais j’aimerais bien aussi faire un duo avec la chanteuse Solann qui est un peu plus accessible.
Image en une : Baptiste Charruyer.
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