Alexandra Eva : “Je rêve de faire l’Olympia”

Comédienne et chanteuse, Alexandra Eva est une artiste pluridisciplinaire. Elle s’inscrit dans une pop française rythmée avec laquelle on s’identifie fortement, en s’inspirant d’artistes comme Angèle, Clara Luciani, mais aussi Serge Gainsbourg ou encore La Femme. Alexandra Eva vient de dévoiler son premier EP intitulé Mensonges. Un projet de cinq titres où elle dévoile ses états d’âme. Elle en parle dans cette interview à Concert Mag.

La pochette de “Mensonges”, le nouvel EP d’Alexandra Eva disponible depuis le 8 novembre 2024.

Concert Mag : Tu es chanteuse et comédienne. A quel moment as-tu eu envie de suivre cette voie ?

Alexandra Eva : Toute petite, je faisais de la danse classique. C’est là où j’ai fait mes premières scènes. Je trouvais ça très spécial d’être sur scène. Plus tard, à l’adolescence, j’ai fait un bac L option théâtre et j’ai beaucoup aimé. Par la suite, j’ai décidé d’intégrer le Cours Florent. En même temps, je suis une amoureuse du chant depuis toute petite. Lorsque je suis devenue comédienne, j’ai voulu me tourner vers le chant parce que c’est quelque chose que j’avais très envie d’expérimenter et qui me tenait à cœur.

Tu dévoiles ton premier EP intitulé Mensonges. Un projet que tu as écrit et composé à Londres. Pourquoi as-tu décidé de t’exiler là-bas ?

Je trouve ça compliqué d’écrire avec la vie du quotidien parce qu’on a nos amis, notre travail… et il n’y a pas de place à la magie de nouvelles choses. C’est surtout la découverte de nouveaux lieux qui nous inspire. Le fait aussi d’aller à la rencontre de nouvelles personnes. Londres est une ville qui m’inspire énormément et que j’aime beaucoup.

Les chansons parlent d’amour pour la plupart. As-tu vécu des chagrins d’amour ?

Oui. A la base, c’était le moteur pour vraiment me lancer dans la musique. J’ai vécu une rupture amoureuse juste avant d’écrire l’EP. Ça fait du bien de parler de ce qu’on ressent dans ces moments-là. Après, ça n’a pas été mon seul moteur. Je parle aussi de ma vie en tant qu’artiste, en tant que femme et comédienne mais aussi des tracas de la vie quotidienne.

Les titres “Mensonges” et “Tristesse” sont les premiers à avoir été dévoilés en clip. Qu’en a pensé le public ?

J’ai eu beaucoup de retours positifs sur “Mensonges”. J’ai un clip que j’ai mis beaucoup de temps à créer. Ce clip, c’est aussi ma première carte de visite. Je voulais qu’il soit vraiment à mon image. Grâce à ça, j’ai eu pas mal de radios, j’ai eu quelques interviews… Ça m’a ouvert beaucoup de portes et je suis très contente du chemin que j’ai pris. J’ai voulu aussi que les gens se reconnaissent à travers ces deux titres.

As-tu déjà des concerts de prévus ?

J’en ai déjà fait deux dans le cadre de la Wonder Show. C’est une sorte de co-plateau avec deux autres chanteuses. On fera la troisième édition en décembre. Je ferai ensuite quelques dates après.

Quelle est la salle parisienne à laquelle tu rêverais de te produire ?

Il y en a plein ! La Boule Noire est une salle mythique et émergente qui donne envie. Le jour où je ferai la Boule Noire, je pense que j’aurai passé un cap. Mais ce dont je rêve vraiment, c’est de faire l’Olympia. C’est ma scène mythique.

Image en une : Garance Thibault. 

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