Gatha : “J’aime apprendre tout le temps” (Interview)

Chanteuse, auteure-compositrice et productrice, Gatha est une artiste complète. Avec ce surnom d’enfance, en référence à un poème bouddhiste, son violoncelle en mains et son arc-en-ciel d’expériences et de références, la chanteuse, originaire de Bordeaux, a de quoi captiver notre attention. 

Durant cette année 2022, Gatha a déjà sorti deux titres : “MDCI (Minutes de calme intérieur)” et “Indomptable”, joué dans quelques salles parisiennes (Café de la Danse, Les Trois Baudets, La Boule Noire) et effectué une tournée au Canada en juin dernier. Elle nous raconte tout cela dans cette interview à Concert Mag.

Concert Mag : Comment est née ta passion pour le violoncelle ? 
Gatha : J’ai commencé le violoncelle à 7 ans au conservatoire. Ça s’est fait un peu par instinct. Mes parents n’étaient pas musiciens mais ils écoutaient beaucoup de musique et pas du classique. Ma mère était plus dans le jazz et la chanson française tandis que mon père écoutait surtout du rock et de l’électro. Un jour, ils m’ont proposé de mettre à jouer de la musique et le conservatoire était une belle manière de commencer à jouer de la musique. En plus, j’ai suivi un cursus de musique étude qui est un peu l’équivalent de sport étude.

Tu as sorti en juin dernier le titre “Indomptable” qui a succédé à “MDCI (Minutes de calme intérieur)”. Qu’as-tu voulu raconter dans cette chanson ? 

C’est un titre qui synthétise pas mal de choses pour moi. Dans cette chanson, je raconte un peu comment j’ai essayé de me défaire de mon histoire. J’ai voulu aussi raconter mon rapport à l’indépendance parce que je suis une artiste indépendante. Je me suis construite comme ça. Pour moi, être indomptable, c’est rester indomptable face à ses propres peurs.

Quels ont été les retours sur ce titre ? 

J’ai eu de très bons retours sur le titre et je suis assez contente. J’ai hâte de pouvoir livrer la suite titre par titre pour que les gens voient un aperçu de mon univers au complet.

Tu prévois un EP pour janvier prochain. A quoi va-t-il ressembler ? 

(Rires). Ce sera un florilège de pop très moderne. Les titres parleront surtout d’engagement que j’ai par rapport à mon positionnement dans la vie. Mais ce sera un EP très engagé. Il y aura déjà deux titres qui sortiront en octobre et en décembre prochains.

Tu es à la fois chanteuse, auteure-compositrice et productrice. Est-ce facile pour toi d’accumuler toutes ces casquettes ? 

Ce n’est jamais évident ! Mais j’y arrive quand-même. En France, il y a peu de femmes qui accumulent toutes ces casquettes. C’est vrai que la base de travail est quand-même énorme. Ça mobilise beaucoup de connaissances et de compétences différentes. Mais moi ce qui me passionne, c’est d’apprendre tout le temps. Après, je ne fais pas non plus tout toute seule. Je suis entourée d’une petite équipe. 

Tu as effectué une tournée canadienne au mois de juin où tu t’es représentée à Montréal, à Ottawa, à Calgary, à Vancouver et à Edmonton. Comment as-tu vécu cette expérience ? 

J’ai vécu ça comme un cadeau. Jusqu’à présent, je n’avais joué qu’à Paris. Et le fait de me représenter dans un autre pays à l’autre bout du monde et de tourner dans des grandes villes de ce pays-là, c’était incroyable ! C’était très dense parce que je voyageais seule. Le public que j’ai rencontré était hyper à l’écoute. Les gens se demandaient comment ils pouvaient me soutenir. Les concerts se sont super bien passés. C’était génial ! 

Plus j’aurai de gens qui m’écouteront, plus il y aura de la demande dans les villes et plus j’aurai de chance d’y jouer !”

Gatha

Pour une artiste en développement comme toi, ça doit être très encourageant… 

Effectivement. Les gens s’en fichent un peu que l’on soit connus ou pas. C’est un moment de partage avec le public. 

Depuis le début de l’année 2022, tu as effectué quelques dates à Paris notamment au Café de la Danse le 28 février et le 17 mai, à la Boule Noire le 18 mars et aux Trois Baudets le 1er juin. As-tu d’autres dates de prévues à Paris ou en France ? 

Pour l’instant, avec mon équipe, on répond aux demandes qu’on nous adresse. Mais nous n’avons pas d’agence pour nos concerts. Cependant, à partir de janvier prochain, on va aller dans le plus de villes possibles en France après la sortie de l’EP. Mais plus j’aurai de gens qui m’écouteront, plus il y aura de la demande dans les villes et plus j’aurai de chance d’y jouer ! 

Photos : Agence Rise Up.

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