LaSemo, un festival haut en couleurs!

Ce week-end, des centaines de festivaliers se retrouvaient dans le bucolique parc d’Enghien en Belgique pour la 15ème édition de LaSemo, un festival familial, écolo et durable. Venir à LaSemo, c’est profiter d’une parenthèse d’évasion festive. C’est réinventer le concept de festival, une expérience hors du commun rythmée par une programmation pluridisciplinaire.

Le château d’Enghien

Le festival réunit petits et grands et on y croise autant d’enfants que de parents… Entre l’ambiance guinguette et ses concerts attablés, le pays des merveilles et l’amusoir qui ont fait la joie des enfants, la balade musicale et le troquet réservé au plus de 18 ans niché dans un coin de verdure au fond d’un sentier, le festival se veut avant tout familial !  Au programme : concerts, arts de la rue, conférences, exposition d’artisans, blind test, histoires contées, spectacles clownesques et acrobaties… Il y en a pour tous les goûts ! Après avoir fait un tour au village des artisans, nous pénétrons dans la grande plaine où une vingtaine de foodtrucks régalent les festivaliers à toute heure de la journée. Ici règne une atmosphère bon enfant et il n’est pas rare de voir les gens marcher pieds nus…

 

Direction la scène de la cour pour le concert de Cédric Gervy ! Mais qui est donc cet énergumène aux lunettes rouges, au bermuda troué et à la casquette vissée sur la tête ?  Figure emblématique du festival, il est un peu devenu le parrain de LaSemo. Dans la même veine que Jean-Luc Fonck de STTELLLA, le personnage totalement déjanté amuse le public avec ses chansons humoristiques. Des chansons-sketchs bourrées de jeux de mots qui détournent les grands succès comme « Aux champs Elysées » de Joe Dassin ou « Alors on danse » de Stromae.  Chansons à texte ? En quelque sorte… Mais on reste dubitatif quand même…

Cédric Gervy sur la scène de la Cour

Après un petit tour à la librairie où les conférences se succèdent dans une ambiance plus sérieuse (Rob Hopkins, fondateur du mouvement en transition, insiste à ce moment là sur la nécessité des actions individuelles et collectives), nous rejoignons la guinguette pour le concert de What the funk, un cocktail rythmé et vitaminé mené par 9 musiciens prêts à faire danser les festivaliers sur des sons groove, des années 60 à aujourd’hui.

Petit tour ensuite par l’espace zen où certains se pavanent dans des hamacs pendant que d’autres lisent à l’ombre d’un arbre. D’autres roupillent tranquillement sur des coussins à même le sol… Des séances de méditation et des cours de yoga y sont aussi donnés à certains moments de la journée.

L’espace Zen pour se reposer

C’est à 19h30 que nous rejoignons la scène du château pour le moment tant attendu : le concert de Ben Mazué ! Un Ben Mazué énergique et solaire qui enflamme littéralement la plaine face au château. Comme aux Francofolies de Spa, le concert est traduit en langage des signes pour les sourds et les malentendants. Encore une fois, une volonté de rendre le festival accessible à tous. C’est la quatrième fois que Ben Mazué revient en Belgique pour cette tournée “Paradis”. Le set est ici raccourci par rapport aux concerts donnés à Bruxelles et à Mons (format festival oblige…) mais le public est conquis et survolté. “La prochaine fois, je saute dans le public” ira même jusqu’à dire Ben, étonné par l’ambiance si particulière de LaSemo.

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