PELEGRIN sort son 1er album, “al-mahruqa”

Photographe autodidacte, j'ai commencé gentiment avec un 350D et aujourd'hui d'un 70D.

Etant parti sur Poitiers, grâce à la création de Concertmag, je suis devenu photographe de concerts depuis 3 ans sur la Vienne et les Deux Sèvres.

Depuis un peu moins d'une année, j'ai élargi mon activité photographique et me suis mis à la photographie de portrait avec des shootings mode.

Ce vendredi 13 sortait le premier album d’un groupe parisien : PELEGRIN.

François Roze (guitariste / chanteur), Antoine Ebel (batteur), Jason Recoing (bassiste) nous invitent avec « Al-Mahruqa » à une aventure sonore décrite comme étant à la croisée du « heavy rock psychédélique » et du « prog 70’s », le tout parsemé de notes moyen-orientales.

Ne soyez donc pas surpris à son écoute de vous sentir embarqués au milieu des dunes, de percevoir comme des échos nourris notamment par les sons de guitare électrique, de percussions, de graves et une voix suave.  Un album en somme qui pourrait être la bande originale d’un film où Shéhérazade aurait volontiers troqué sa tenue traditionnelle contre un cuir. Même si ici elle fait en vérité place à un personnage plutôt masculin et avancé dans l’âge : celui d’un « vétéran en perdition, depuis Tanger jusqu’au pied d’un temple millénaire, encastré dans la roche au fond d’une vallée désertique : Al-Mahruqa ». En découle une certaine spiritualité qui parvient à ne pas perdre l’auditeur.

L’album reprend des codes rock tout en proposant une recette personnelle que le groupe a laissé mijoter pendant 5 années durant. De quoi en faire ressortir toutes les épices, à l’image d’un premier titre de 9 minutes « Majoun » nom d’une confiture marocaine aux fruits et aux noix. Les autres morceaux « Farewell », « The Coldest Night », « Dying Light » et « Al Mahruqa » ne laissent pas non plus les visiteurs sur leur faim offrant une ribambelle de chemins à parcourir pendant 42 minutes.

“Al-Mahruqa” a été enregistré et mixé par François Roze, et mastérisé par Kent Stump au Crystal Clear Sound. La pochette a été réalisée par Hadrien Virima.

Cinq titres à écouter comme un ensemble pour une immersion totale dans ce bel univers dont certaines clés sont présentées ici : http://theobelisk.net/obelisk/2019/09/09/pelegrin-al-mahruqa-review-stream/.

Et pendant que vous vous laissez bercés, PELEGRIN lui s’attèle à la suite.

Il nous tarde de la découvrir et peut être aussi de vivre le tout en live.

En attendant, nous vous invitons chez Concertmag à prendre votre billet et à embarquer au plus vite… Plus d’infos sur leur page facebook (https://www.facebook.com/PelegrinMusic/) et sur leur bandcamp (https://pelegrinmusic.bandcamp.com/).  

Sophie Capron

Laisser un commentaire