Romy Ryan James réalise, dessine, danse, poétise et vend des vêtements vintage mais par-dessus tout, elle écrit, compose et chante ses propres chansons folk. La chanteuse a sorti en 2022 son premier EP Golden Gone. Elle travaille actuellement sur ses nouvelles chansons qu’elle chantera sur la scène des Disquaires ce dimanche 11 mai. Avant ce rendez-vous, Romy Ryan James a accordé une interview à Concert Mag.


Concert Mag : D’où vient cette passion pour la musique ?
Romy Ryan James : J’ai toujours chanté depuis l’enfance. Vers 10 ans, je voulais être chanteuse. Mais ce rêve s’est dilué vers d’autres choses notamment à l’adolescence quand j’ai découvert la photo, le cinéma et les vêtements de seconde main. J’ai fait des études de cinéma, beaucoup de photos et de la vente de vêtements de seconde main. Je crois que j’étais l’une des pionnières à Paris maintenant c’est devenu la mode partout. Et finalement, la musique est revenue dans ma vie, de manière vraiment prononcée quand j’ai décidé de lâcher mes projets de film qui étaient très longs à mettre en place. Du coup, j’ai tout laissé tomber pour me lancer dans la musique.
Qui étaient les artistes que tu admirais lorsque tu étais plus jeune ?
Britney Spears (Rires). Mais il y a longtemps, quand elle était au top. Aujourd’hui, sa carrière est un peu détruite. Elle n’est pas très enviable. Je n’aimerais pas vivre ce qu’elle a vécu. Aujourd’hui, mes goûts ont changé, même si je reprends souvent sa chanson « Toxic » dans mes concerts. Aujourd’hui, j’admire plus des artistes comme Norah Jones, Katie Melua, Flo Clementine qui est une grande chanteuse folk qui ne court pas du tout après la célébrité. Je trouve ça très intéressant.
Tu as sorti il y a tout juste trois ans ton premier EP Golden Gone. Comment ce projet a vu le jour ?
Tout a commencé avec une chanson de cet EP qui s’appelle « Fisherman ». Comme je suis aussi réalisatrice, j’ai écrit le scénario de cette chanson sans l’avoir vraiment enregistrée. C’était encore à l’état de maquette. J’ai demandé sur Instagram qui serait chaud pour enregistrer cette chanson. Puis j’ai rencontré Grégoire Letouvet qui m’a fait rencontrer Nicolas Charlier chez qui on a enregistré, dans son studio à Paris. On a enregistré pendant cinq jours les chansons de l’EP. Nicolas Charlier et Grégoire Letouvet sont des gens très très talentueux. Ils viennent du jazz à la base. Je trouve qu’on a fait un beau premier opus ensemble.
Comment définirais-tu ce premier projet ?
J’aime bien dire que c’est à la fois une musique onirique et cinématographique. On m’a souvent dit que c’était très imagé, très flottant.
Quels sont les retours qui t’ont le plus touchés ?
Ce sont ceux qui viennent de la part de gens qui l’écoutent encore aujourd’hui. Je trouve ça très touchant de voir que les gens écoutent encore le projet et m’envoient des petits mots en me disant qu’ils aiment les chansons. Quand j’ai fait une story Instagram pour les 3 ans du projet, quelqu’un m’a dit qu’il était toujours aussi fan des chansons. Je ne connais pas cette personne. Je pense que ma musique a touché certaines personnes et les touche encore aujourd’hui. Cela veut dire que c’est une musique qui n’est pas jetable comme un rasoir, c’est une musique qui reste dans le temps.
Tu te produits aux Disquaires le dimanche 11 mai à Paris. Qui sont les musiciens qui t’accompagnent sur scène ?
J’ai la chance d’être accompagnée par mon fidèle Badié qui m’accompagne à la guitare depuis le début. C’est qui a assuré mes premiers concerts. Il est également auteur/compositeur. Il a son propre projet de son côté. Il m’accompagne aussi dans la structuration de mes nouvelles chansons. On travaille ensemble sur mes nouvelles chansons. Je serai aussi accompagnée pour la première fois de Lucas Santoni qui est un très très bon guitariste. On sera en guitare acoustique et électrique. Ça va amplifier mon univers onirique, un peu western et cinématographique. Ça va permettre aussi des solos de guitare, ce qui n’est pas possible quand je suis juste avec Badié parce qu’il doit tenir la rythmique et il ne peut pas faire un solo tout seul. Ça promet d’être très très chouette !
Tu travailles actuellement sur ton nouvel album, à quoi peut-on s’attendre ?
Pour l’instant, je n’ai aucune idée de quand est-ce qu’il va sortir. Mais on peut s’attendre à des chansons beaucoup plus folk et rock, tout en restant dans mon univers onirique. Pour en savoir plus, il faut venir au concert aux Disquaires parce que je chanterai pas mal de nouvelles chansons qui seront sur l’album. C’est super de les tester d’abord sur le public et ensuite sur nous-mêmes parce que parfois on se dit qu’il faut la chanter de manière beaucoup plus rapide ou beaucoup plus lente. Chaque chanson trouve vraiment son tempo et son envergure sur scène. Je n’avais pas pu le faire sur mon premier EP.
Y’a-t-il une salle de concert à laquelle tu rêves de te produire ?
J’aimerais bien faire Les Trois Baudets. Je pense que j’ai ma place là-bas. J’ai vu beaucoup d’amis jouer dans cette salle. Il y a aussi Le Consulat que j’aime bien. Je trouve que ça colle bien avec ma musique.
Crédit photos : Kim de Souza.
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