Ronan (Edgar) : “Simon & Garfunkel sont un duo de référence pour Antoine et moi” (Interview)

Edgär est un duo composé de Ronan et Antoine tous deux originaires d’Amiens. Après deux EP “Persona” et “Walking into heaven” sortis respectivement en 2017 et 2020, le duo nous présente son premier album intitulé “Secret” sous le label Graduge Records. Un album de neuf titres où le groupe navigue entre pop, folk et électro. Leur style n’est pas loin de rappeler celui du duo légendaire Simon & Garfunkel.

A l’occasion de la sortie de l’album, l’un des membres du duo, Ronan, a accordé une interview à Concert Mag.

La pochette de l’album “Secret” du duo Edgar.

Concert Mag : Quel effet ça fait de sortir un premier album ? 

Ronan : C’est un aboutissement. C’est vrai que c’est la première fois qu’Antoine et moi nous sortons un opus plus long. Ces neuf titres représentent toute une période de notre vie dont le premier confinement où on a pu explorer énormément de choses et travailler de manière plus sereine. 

Pourquoi ce titre “Secret” ? 

Étant donné que nous chantons en anglais et en français dans l’album, c’est un mot qui est valable dans les deux langues. C’est aussi le fil rouge de la manière dont nous travaillons avec Antoine, c’est-à-dire que chaque morceau est une confidence que je fais à Antoine sur ce qui se passe dans ma vie. C’est un secret que je lui confie. “Secret” est aussi le dernier morceau de l’album. C’est le premier qu’on a travaillé avec Antoine lorsqu’on a commencé la réalisation de l’album.

Est-ce qu’au fond, cet album est aussi une thérapie ou une mise à nu ? 

Oui, il y a un peu de cela. Il y a un petit côté thérapeutique. Moi c’est vrai que j’ai besoin d’écrire, j’ai besoin d’extérioriser des choses pour pouvoir mieux les comprendre et les voir sous un autre angle. 

Que préférez-vous entre chanter en français et en anglais de manière générale ? 

A la base, moi je ne chantais qu’en anglais. J’ai toujours écrit en anglais et jamais en français. Mais ça faisait longtemps que Antoine voulait qu’on écrive des textes en français. Et moi qui n’ai pas beaucoup de références francophones, c’était forcément un exercice périlleux. Mais finalement, en m’étant prêté au jeu et en ayant pris le temps de le faire, on est plutôt contents de nos titres en français. Ça permet aussi au public francophone de comprendre ce que l’on raconte. 

Vous a-t-on déjà pris pour les nouveaux Simon & Garfunkel ? 

Je ne sais pas mais c’est clair que c’est un duo de référence pour nous. C’est vrai qu’on chante tous les deux en harmonie comme le faisaient Simon & Garfunkel.

La chanson “Dead End” rappelle un peu le style de ce duo légendaire… 

C’est vrai que c’est un morceau folk. Je voulais aussi qu’il y ait ce type de musique dans l’album. 

“Le public amiénois, c’est un peu notre famille.”

(Ronan)

Quels sont les retours sur l’album ? 

Notre public a été plutôt réceptif. On a globalement de bons retours, notamment sur les clips. Ça marche plutôt bien. On commence même à reprendre le chemin des concerts. On a fait notamment la première partie de Kyo au Luxembourg. Ça s’est super bien passé ! La scène c’est l’endroit où on sent le mieux Antoine et moi. On a hâte de remonter sur scène régulièrement. 

As-tu un message à faire passer au public amiénois qui vous suit depuis vos débuts toi et Antoine ? 

On leur rend déjà pas mal Antoine et moi parce qu’ils nous ont vu commencer. On a joué notre premier concert à La Lune des Pirates. Le public amiénois, c’est un peu notre famille.

Photo : Marie Bézille.

Laisser un commentaire