Toute l’histoire de Murray Head à l’Olympia

Photographe de concerts et de spectacles en général. Plutôt électro, pop, rock et jazz.
Intérêt également pour la photographie d'architecture, le corporate, le reportage et l'événementiel : http://www.flosortelle.com

Le 14/03 Murray Head était en concert à l’Olympia, c’était l’occasion de découvrir ou de redécouvrir ce chanteur anglais, atypique, à la carrière riche démarrée en 1963 et jalonnée de tubes comme “Say it ain’t so Joe”, “Never even thought” ou “One night in Bangkok” que vous connaissez sûrement.

Le concert est découpé en 2 parties : une première partie intitulée Mon Passé et la seconde Mon présent. Plus de 2h30 de concert au total.

Une rétrospective du début de la carrière du chanteur qui commence avec des chansons peu connues comme “Alberta” sortie en 1963 alors que Murray n’avait que 17 ans.

Des chansons jamais jouées sur scène issues de son album concept « Nigel lived » , journal intime d’un musicien compositeur qui souhaite conquérir la capitale britannique, sorti en 1972.

Invité exceptionnel, Jean-Jacques Milteau viendra sur quelques morceaux accompagner Murray et ses musiciens à l’harmonica.

12 chansons pour cette première partie allant de “He was a friend of mine” à “She was perfection”, “Big city” ou encore “Nigel, Nigel”. Egalement “Jésus Christ Superstar” où il joua le rôle de Judas sous la direction de Tim Rice après avoir joué dans “Hair”.

Très communicatif, le chanteur s’exprimant dans un parfait français n’hésite pas à s’adresser au public pour raconter son parcours et des anecdotes sur sa vie de chanteur / compositeur mais aussi sur les débuts de sa carrière d’acteur. Le tout  illustré par des images diffusées sur écran géant tout le long du concert.

Court entracte et la seconde partie peut commencer.

Plus actuelle, avec des morceaux connus du public comme “Never Even Thought” ou “One night in Bangkok” qu’il commencera dans la salle. Grosse ambiance avec ce tube des années 80 et la diffusion des images du clip.

Murray n’hésitera pas aller chanter dans la salle à plusieurs reprises avec le public.

“Who do you think you are”, “Dancing Flamenco alone” avec la performance d’une danseuse de flamenco pour l’occasion, diffusée en ombre chinoise sur l’écran, “Corporation corridors”, “Countryman”… De nombreux tubes !

Un rappel et Murray Head interprétera “Les portes du pénitencier” en français et en anglais, en faisant chanter le public, en hommage à Johnny Hallyday qu’il qualifie de Bête de scène à juste titre.

C’ est la fin avec “Say it ain’t so Joe” très attendu par un public debout qui chante avec lui.

Un très bon moment à la fois nostalgique et actuel et une ovation pour Murray Head, très sympathique, qui continue sa tournée avec encore quelques dates en France ici.

 

Laisser un commentaire