Neuf ans après avoir dévoilé son premier EP Splash composé et arrangé avec son père, Marine Quéméré nous présente son nouvel EP intitulé Bande Annonce. Un projet de cinq titres enregistrés dans son studio d’enregistrement niché dans le grenier de sa maison d’enfance, perdue au milieu des bois dans le Parc du Vexin situé dans le Val d’Oise. Marine Quéméré sera en concert au Trianon de Paris le 4 juin prochain en première partie de Nouvelle Vague qu’elle accompagne en tant qu’interprète.
Concert Mag : Votre nouvel album s’intitule Bande Annonce, pourquoi ce titre ?
Marine Quéméré : C’est tout d’abord le titre d’une chanson de l’EP. C’est une chanson que j’avais écrite pendant le confinement et qui dessine un peu la couleur de l’EP. C’est aussi un petit clin d’œil parce que j’ai composé, écrit et enregistré cet EP dans ma maison d’enfance située dans Le Parc du Vexin qui est également un décor de cinéma. C’est à la fois un endroit très isolé et très tranquille. Mais en même temps, il y a 70 personnes qui débarquent pour tourner des films. Le titre “Bande annonce” est aussi une sorte de teasing de mon prochain album qui est en train de se terminer.
Vous avez connu des castings de pubs ratés, d’où la chanson “Maryline”…
C’est vrai que Maryline est un personnage que j’ai créé quand j’habitais à Pigalle. Il y avait le Crazy Horse pas loin. Je voyais souvent les danseuses qui sortaient du Crazy et du Moulin Rouge. J’avais envie de créer un personnage qui pouvait convenir pour ce genre d’atmosphère et j’ai fait le parallèle avec mes expériences dans la publicité. Je me suis retrouvée à passer une vingtaine de castings, sauf que ce n’était vraiment pas mon univers. Le milieu de la publicité est assez particulier.
Vous citez aussi le nom de Marilyn Monroe dans la chanson, est-ce que c’était un clin d’œil ?
Pas spécialement. J’imaginais surtout une actrice qui peine un peu à faire ses armes à Paris. Mais finalement, ce n’est pas vraiment lié à Marilyn Monroe.
Certains titres de l’EP comme “Les Vagues”, “Ektachrome” ou encore “Hélicoïdal” ont été dévoilés. Comment ont-ils été accueillis ?
“Hélicoïdal”, c’est vraiment le premier titre que j’ai sorti (un titre dévoilé en mai 2022). Cela faisait énormément de temps que je n’avais pas sorti de chanson. J’avais sorti il y a quelques années un premier EP, Splash, que j’avais composé avec mon père. J’ai ensuite été à la recherche d’un réalisateur, d’un label… J’ai finalement repris mes démos et je les ai refaites de A à Z. Il y a eu un bel accueil sur “Hélicoïdale”, sachant que je suis une artiste indépendante et que je n’ai pas les moyens d’une grosse major comme Universal ou Sony. Je suis soutenue par pas mal de radios comme France Inter et FIP qui relayent les chansons de l’EP. Ça m’a donné un coup de boost et de confiance. Un nouvel album est même en cours !
Vous serez au Trianon en première partie de Nouvelle Vague le 4 juin prochain. Qui sont les musiciens qui vont vous accompagner sur scène ?
Je serai toute seule sur la première partie, notamment au clavier et à la guitare. Pour Nouvelle Vague, nous sommes plusieurs sur scène. Il y a un batteur qui s’appelle Julien Boyer, il y a le créateur, Marc Collin, au clavier. Il y a aussi Jérôme Guichon qui sera à la guitare électrique et Oliver Smith qui sera à la contrebasse. Il y aura aussi les chanteuses historiques de Nouvelle Vague comme Mélanie Pain, Phoebe Killdeer et Elodie Frégé qui viendra aussi chanter une chanson. On fêtera d’ailleurs aussi les 20 ans du projet Nouvelle Vague. On va bien s’amuser !
Vous êtes l’une des artistes de la scène musicale francophone. Y’a-t-il d’autres artistes avec qui vous aimeriez collaborer ?
Il y a plein d’artistes que j’aime beaucoup comme le chanteur Voyou. Je n’ai pas beaucoup de noms en tête mais je suis sur des collaborations dont je pourrai en parler plus tard. Mais c’est vrai que sur cet EP, je suis restée solitaire parce que je voulais montrer que j’étais capable de monter un projet toute seule. Mais en tout cas, je prévois pas mal de collaborations à venir !
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