Revoir Eiffel au Trianon

Artisan-Photographe de formation audiovisuelle, le Son et l’Image m’ont longtemps accompagnés au cours de ma carrière professionnelle.
Quelques années passées chez Sennheiser m'ont fait découvrir la scène (sonorisation et transmission HF...)
C'est donc avec plaisir de retrouver cet univers pour ConcertMag, mais cette fois pour faire de l'image 😉

Le retour du groupe bordelais sur la scène parisienne a plus que satisfait les fans dont les billets étaient réservés depuis plus de deux ans.

Après une longue absence forcée (liée au covid 19) et quatre reports de date, Eiffel est enfin de passage à Paris. C’est dans la prestigieuse salle du Trianon (18ème arrondissement), que le quatuor bordelais leur a donné rendez-vous le 15 avril dernier. La première partie est assurée par le talentueux Baptiste Ventadour qui a l’habitude d’ouvrir leurs concerts. Accompagné de sa guitare folk, l’auto-proclamé « musicien de rue » enflamme la salle de ses rythmes endiablés. Pendant près d’une heure, la gueule d’ange à la voix rauque parvient à chauffer la foule d’« Ahuris » (fans d’Eiffel de la première heure) impatients de revoir le groupe.

A 20h15, de noir vêtus, les membres groupe Eiffel arrivent enfin, sous un tonnerre d’applaudissements. L’audience se calme pour laisser Place de mon cœur ouvrir le bal. Les titres s’enchainent, le sol tremble, la salle vrombit au rythme des basses et des chants effrénés. Le public exalté se joint aux musiciens, en frappant des mains et reprenant en chœur des classiques comme Sombre ou Inverse-moi, chanté a capellaIl pleut des cordes, joué à la lumière d’un stroboscope est accompagné de mouvements superbement chorégraphiés par Romain Humeau, le chanteur du groupe.Vient le moment pour lui de changer de guitare et de micro. C’est aussi l’occasion de partager quelques boutades avec le public. MiragineChasse spleen… plusieurs titres du dernier album, Stupor Machine sont repris à tue-tête par la foule qui connaît les paroles par cœur.

Romain Humeau – © Photo Eric Pothier

Le groupe profite du mélancolique Milliardaire pour rendre hommage « à un ami perdu il y a douze jours ». Il s’agit d’Emmanuel Joux, fan et « mécène au sens florentin du terme » et producteur d’un film inédit sur Eiffel. L’émouvant discours s’ensuit d’une série de titres tout aussi poignants comme Tu vois loin ou Dispersés. Le public se resserre, l’ambiance sur scène redevient festive (Cho Cho), voire sensuelle (Oui).

L’énergie du groupe semble intarissable malgré la fin du premier acte. Le rappel est court, heureusement. Eiffel revient avec Le même train, « une chanson qui vous oblige à fermer vos gueules ! » C’est ce que fait le public pour profiter du morceau interprété en acoustique. Un second rappel, puis vient le bouquet final avec Hype et ses vocalises déjantées sur fond de guitares saturées. Une pluie de confettis clôt le spectacle et c’est l’ovation. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, le traditionnel Je voudrais pas crever de Boris Vian est repris sur fond jazzy en guise d’épilogue.

Après deux heures de show entre rock pur et dur et balades pop, il est temps pour Eiffel de saluer son public. Et l’absence s’annonce longue puisque le groupe compte regagner sa Gironde natale après les dernières dates du Stupor Machine Tour ainsi qu’un concert de Romain Humeau en solo.

Setlist :

  • Place de mon coeur
  • Sombre
  • Cascade
  • Inverse-moi
  • Il pleut des cordes
  • Miragine
  • Chasse Spleen
  • Milliardaire
  • Hôtel Borgne
  • Oui
  • Tu vois loin
  • Cho Cho
  • Dispersés
  • N’aie rien à craindre
  • Off
  • Saoul
  • Sous ton aile
  • A tout moment

Rappel :

  • Le même train
  • Big data
  • Hype
  • Je voudrais pas crever

Artisan-Photographe de formation audiovisuelle, le Son et l’Image m’ont longtemps accompagnés au cours de ma carrière professionnelle.
Quelques années passées chez Sennheiser m'ont fait découvrir la scène (sonorisation et transmission HF...)
C'est donc avec plaisir de retrouver cet univers pour ConcertMag, mais cette fois pour faire de l'image 😉

Le retour du groupe bordelais sur la scène parisienne a plus que satisfait les fans dont les billets étaient réservés depuis plus de deux ans.

Après une longue absence forcée (liée au covid 19) et quatre reports de date, Eiffel est enfin de passage à Paris. C’est dans la prestigieuse salle du Trianon (18ème arrondissement), que le quatuor bordelais leur a donné rendez-vous le 15 avril dernier. La première partie est assurée par le talentueux Baptiste Ventadour qui a l’habitude d’ouvrir leurs concerts. Accompagné de sa guitare folk, l’auto-proclamé « musicien de rue » enflamme la salle de ses rythmes endiablés. Pendant près d’une heure, la gueule d’ange à la voix rauque parvient à chauffer la foule d’« Ahuris » (fans d’Eiffel de la première heure) impatients de revoir le groupe.

A 20h15, de noir vêtus, les membres groupe Eiffel arrivent enfin, sous un tonnerre d’applaudissements. L’audience se calme pour laisser Place de mon cœur ouvrir le bal. Les titres s’enchainent, le sol tremble, la salle vrombit au rythme des basses et des chants effrénés. Le public exalté se joint aux musiciens, en frappant des mains et reprenant en chœur des classiques comme Sombre ou Inverse-moi, chanté a capellaIl pleut des cordes, joué à la lumière d’un stroboscope est accompagné de mouvements superbement chorégraphiés par Romain Humeau, le chanteur du groupe.Vient le moment pour lui de changer de guitare et de micro. C’est aussi l’occasion de partager quelques boutades avec le public. MiragineChasse spleen… plusieurs titres du dernier album, Stupor Machine sont repris à tue-tête par la foule qui connaît les paroles par cœur.

Romain Humeau – © Photo Eric Pothier

Le groupe profite du mélancolique Milliardaire pour rendre hommage « à un ami perdu il y a douze jours ». Il s’agit d’Emmanuel Joux, fan et « mécène au sens florentin du terme » et producteur d’un film inédit sur Eiffel. L’émouvant discours s’ensuit d’une série de titres tout aussi poignants comme Tu vois loin ou Dispersés. Le public se resserre, l’ambiance sur scène redevient festive (Cho Cho), voire sensuelle (Oui).

L’énergie du groupe semble intarissable malgré la fin du premier acte. Le rappel est court, heureusement. Eiffel revient avec Le même train, « une chanson qui vous oblige à fermer vos gueules ! » C’est ce que fait le public pour profiter du morceau interprété en acoustique. Un second rappel, puis vient le bouquet final avec Hype et ses vocalises déjantées sur fond de guitares saturées. Une pluie de confettis clôt le spectacle et c’est l’ovation. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, le traditionnel Je voudrais pas crever de Boris Vian est repris sur fond jazzy en guise d’épilogue.

Après deux heures de show entre rock pur et dur et balades pop, il est temps pour Eiffel de saluer son public. Et l’absence s’annonce longue puisque le groupe compte regagner sa Gironde natale après les dernières dates du Stupor Machine Tour ainsi qu’un concert de Romain Humeau en solo.

Setlist :

  • Place de mon coeur
  • Sombre
  • Cascade
  • Inverse-moi
  • Il pleut des cordes
  • Miragine
  • Chasse Spleen
  • Milliardaire
  • Hôtel Borgne
  • Oui
  • Tu vois loin
  • Cho Cho
  • Dispersés
  • N’aie rien à craindre
  • Off
  • Saoul
  • Sous ton aile
  • A tout moment

Rappel :

  • Le même train
  • Big data
  • Hype
  • Je voudrais pas crever

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