Photographe autodidacte, j'ai commencé gentiment avec un 350D et aujourd'hui d'un 70D.
Etant parti sur Poitiers, grâce à la création de Concertmag, je suis devenu photographe de concerts depuis 3 ans sur la Vienne et les Deux Sèvres.
Depuis un peu moins d'une année, j'ai élargi mon activité photographique et me suis mis à la photographie de portrait avec des shootings mode.
Vendredi soir au Transbordeur, Lyon, l’excentrique Quentin Dupieux alias Mr.Oizo faisait son comeback sur scène à l’occasion de la soirée «Mr. Oizo & Friends».
Le Français de chez Ed Banger Records qu’on a découvert en 98 avec son titre Flat Beat pour un spot de la marque de pantalon jean’s faisait profil bas depuis son dernier EP en 2015. Mais ça, c’était avant de revenir en force avec son album All Wet, sorti il y a quelques mois. Le barbu n’a pas d’amour que pour la musique électronique, il est aussi un réalisateur aventureux de films tout aussi second degré que ses compositions, Réalité (2014) étant le dernier en date. Il imagine et conçoit donc ses propres clips, toujours flanqués de sa signature, la marionnette jaune Flat Éric, et met en image les titres de grands noms tels que Laurent Garnier, Sébastien Tellier et le groupe anglais Metronomy.
Il était attendu d’un pied ferme par ses fans, qui ont dansé jusqu’à 02h00 du matin sur les sets survoltés de Lykhan et Nightwave qui ont préparé le terrain avant son show. L’heure venue, il enchaîne les tracks de son nouvel album, télescopé de nombreux featuring (Skrillex, Peaches, Boys Noize, Charli XCX). Mais la dynamite, le Graal aux beats profonds que la salle trépignait d’entendre retentir, il finit par nous le lâcher après quelques-uns de ces derniers morceaux : Le bon vieux et bestial «Positif» qui enfonce le clou et provoque une transe chez l’auditoire, le faisant sauter jusqu’à l’épuisement, l’assommant de ses lyrics séditieux : «Arrêtez de vous reproduire. Vous êtes des animaux. Vous allez tous crever», mélodie décapante et presque addictive.
Le contrat est rempli, Mr. Oizo est toujours aussi surprenant. La soirée se poursuit avec Panteros666 jusqu’à 05h00 du matin, qui marque pour les plus raisonnables la fin des festivités et le repos des pieds et des oreilles des clubbers, ravis.
Malheureusement, j’ai eu beaucoup de mal à obtenir des clichés à cause de la scénographie particulière de la soirée, n’ayant pas eu accès à la scène et ne possédant pas le matériel nécessaire pour une si grande salle.