Entre jazz, soul et héritage corse, Céline Caddeö signe avec 11, un EP profondément introspectif, enregistré entre Miami, Los Angeles et Paris, où se mêlent spiritualité, amour et quête de soi. Révélée dans The Voice en 2013, l’auteure-compositrice-interprète puise dans ses racines et ses expériences pour façonner un projet habité, porté par une voix lumineuse et une direction artistique cosmopolite. À travers cinq titres ciselés, dont l’intense “One ! Two ! Three !”, elle dévoile un univers émotionnel, cinématographique et résolument personnel.

Concertmag : Que t’inspire le chiffre 11 comme le nom de l’EP ?
Céline Caddeö : C’est un chiffre qui m’inspire depuis très longtemps. Cela correspond à ma trajectoire. J’ai mis des années à me rendre compte que c’était le chiffre de mon cheminement. Et lorsqu’on lit des choses sur son chemin de vie, on apprend énormément de choses assez troublantes.
Quels sont les thèmes que tu voulais explorer à travers les cinq chansons de l’EP ?
Il y a plusieurs thèmes. Des universels et des plus profonds. J’évoque la spiritualité, l’amour, la joie de vivre, l’instant présent.
Pourquoi un EP en anglais ?
Non pas pour bouder le français. Je ne renie absolument pas mes origines. J’aime chanter en français mais c’est plus légitime pour moi de chanter en anglais, du fait de mes racines anglaises par mes deux grands-mères. Il y a quelque chose dans mon génome qui me pousse à écrire en anglais. C’est quelque chose qui me parle.
Quelles sont les chansons de l’EP qui ont le plus séduit le public ?
Il y en a une qui fait l’unanimité pour son intensité et sa force, c’est « One ! Two ! Three ! ». J’aurais été moins triste qu’il n’y ait qu’une chanson qui plaise sur cinq. Mais cette chanson a une puissance particulière, un caractère particulier. Elle ne laisse pas trop de marbre.
Il y a douze ans, tu participais à la saison 2 de The Voice où tu avais rejoint l’équipe de Garou. Tu avais repris le titre « It’s Oh So Quiet » de Björk. Quel souvenir gardes-tu de cette expérience ?
C’était une expérience extraordinaire puisque j’avais choisi un titre que je n’avais pas l’habitude de chanter. J’aime bien le préciser. J’avais pris un gros risque. J’ai testé ce titre dans des conditions qui étaient un peu périlleuses. C’était un vrai moment de grâce, d’autant plus que je suis passée la dernière. Il était 2h du matin. Mais c’était fabuleux. C’était fou de voir le jury de dos sur des fauteuils. Les gens n’avaient pas le droit de réagir avant que les fauteuils ne se retournent. J’ai eu l’impression d’avoir envoyé une balle de match et que le retour était à la hauteur de la balle de match. Je me suis pris la balle en pleine poire mais dans le bon sens du terme !
Prévois-tu de faire des lives ?
Je serai en concert le 13 décembre du côté de chez moi, en Corse. Je m’organise aussi pour donner quelques dates sur Paris.
Quelle est d’ailleurs la salle parisienne à laquelle tu aimerais te produire ?
Il y en a plein. Des petites comme des grandes. J’aime beaucoup le Café de la danse. Mais j’aime la nouveauté, j’aime les surprises, et je m’adapte. Je suis un peu un caméléon.
Y’a-t-il des artistes avec tu aimerais collaborer ?
J’ai beaucoup de tendresse pour Annie Lalalove avec qui j’avais fait une battle dans The Voice. C’est une personne que j’aime beaucoup humainement. Mais la liste est longue. J’adorerais chanter avec Patrick Fiori même si ce n’est pas le même registre que moi mais ce n’est pas grave. Comme j’aime bien rêver grand, j’aimerais aussi collaborer avec Dua Lipa, Lenny Kravitz, Charlotte Cardin, Louis Bertignac… Ce serait génial.
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