Avec A Normal Life, Gordie Chambers & The Seagulls livrent un EP intense et sincère où la folk mélancolique rencontre une énergie rock organique. Cet opus marque une étape clé pour l’artiste normand qui explore ici les tensions entre rêves et réalité, espoir et résignation, authenticité et faux-semblant.
Concert Mag : Pourquoi ce titre « A Normal Life » ?
Gordie Chambers : C’est un titre un peu ironique pour illustrer le fait que je ne vis pas une « normal life » parce que je suis artiste et que j’aime bien remettre en questions les choses établies, les conventions sociales et savoir pourquoi je fais les choses. C’est l’idée c’est d’aller vers l’acceptation de soi, d’être authentique et d’arriver à être soi-même comme on est vraiment.
Quels sont les sujets ou les thèmes que tu voulais explorer à travers ces 6 chansons ?
Souvent, je dis que j’écris des chansons qui parlent d’amour, d’oiseau et d’arbre. C’est le côté un peu poétique de Gordie Chambers. Mais dans l’EP, je parle de doutes, d’acceptation de soi, d’authenticité.
Comment a été accueilli le projet par le public ?
Très bien. Les gens ont bien aimé la tournure que ça prend, les cuivres etc. Ça plaît bien.
Tu as d’ailleurs repris le refrain du titre « Vanina » de Dave dans « Runaway »…
Carrément. Cette chanson, je la jouais en solo, guitare-voix quand je faisais des concerts dans les bars et j’aimais bien surprendre les gens avec ce titre. J’ai découvert ce titre avec la version de Dave mais beaucoup de gens ne savent pas que c’est une reprise. Moi je joue surtout l’original.
Qui sont les personnes qui t’ont accompagné sur ce projet ?
Il y a Gautier Caignaert qui est à la batterie et aux percussions. Il joue aussi du xylophone sur le titre « Fake It ». A la basse, on a Hugo Juglet qui fait aussi les chœurs. A la guitare et au piano, c’est Arthur Huiban, qui fait également les chœurs.
Qui est Louis Lalevée qui est à l’origine de l’enregistrement de l’EP ?
Louis est un copain dans la bande de musiciens, il vit à Caen. Il est aussi dans un projet qui s’appelle HADA. Il est ingénieur son, il a intégré un studio du Calvados qui s’appelle Télémaque. Quand j’ai eu l’idée d’enregistrer cet EP, j’ai eu envie de bosser avec lui. Du coup, on a enregistré le projet dans son studio et je suis très content du résultat.
Tu as eu l’occasion de chanter les chansons de l’EP lors de ton concert à Peine Perdue à Paris le 15 mai dernier. Quelles sont tes impressions ?
C’était sympa, on était dans un cadre un peu plus intimiste que lorsque je joue avec mes musiciens. Là j’étais en solo. Ça m’a permis de revenir à une formule plus guitare-voix. C’était chouette, ça a été bien accueilli.
As-tu d’autres concerts de prévus ?
J’aurai un concert solo le 13 juin à Genêts. C’est le 13 juin. Je donnerai un concert à Saint-Pair-sur-Mer le 24 juillet où je serai accompagné de mes musiciens.
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