Avec « Pourquoi », extrait de son nouvel album Parfois les oiseaux attendu le 5 décembre prochain, Eytan Dantski livre sans doute l’un de ses titres les plus intimes et déchirants. Fidèle à son goût pour les mots ciselés et les mélodies mélancoliques, l’auteur-compositeur-interprète poursuit son exploration des sentiments humains avec une ballade pop-folk lancinante, où la douceur apparente cache une profonde remise en question.
À contre-courant des récits habituels de rupture, « Pourquoi » adopte un point de vue rarement mis en chanson : celui de celui qui choisit de partir. Pour Eytan Dantski, quitter une relation n’est pas un soulagement, mais une responsabilité lourde à porter. Là où l’autre subit, celui qui s’en va doute, culpabilise et se demande s’il n’a pas saboté ce qui aurait pu durer. La question qui hante le morceau est simple, presque enfantine, mais vertigineuse : « Pourquoi, alors qu’on avait le monde au bout des doigts ? » Une interrogation obsédante qui traverse la chanson comme un refrain intérieur, nourrie par la fuite, le regret et l’impossibilité de réparer.
Une écriture pudique portée par une pop-folk mélancolique
Musicalement, « Pourquoi » s’inscrit pleinement dans l’univers d’Eytan Dantski : une pop-folk française tendre et intimiste, où la mélodie épouse le texte sans jamais l’écraser. La chanson avance à pas feutrés, laissant respirer les silences, comme si chaque note cherchait à retenir ce qui s’est déjà échappé. Avec « Pourquoi » , Eytan Dantski confirme sa capacité à transformer le doute en chanson, et à toucher juste sans jamais forcer l’émotion. Une ballade pudique, mais durable, qui continue de résonner bien après la dernière note.
Un avant-goût d’un album très attendu
« Pourquoi » ouvre la voie à Parfois les oiseaux, le nouvel album d’Eytan Dantski attendu le 5 décembre 2025. Si le single en donne le ton, le disque s’annonce comme une œuvre profondément introspective, attentive aux fragilités, aux hésitations et aux moments où l’on se demande si l’on a fait les bons choix.
Voici « Pourquoi » par Eytan Dantski :
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