Meryem Aboulouafa dévoile « Family », son album le plus personnel

Dans Family, Meryem Aboulouafa explore la famille comme première cellule sociale, ce cocon où l’on se construit avant de prendre son envol. Inspirée par son mariage et par la transition vers une nouvelle étape de vie, l’artiste signe un album profondément sensible, où héritages invisibles, souvenirs, blessures et réconciliations se mêlent à une quête d’apaisement. La chanteuse s’est confiée à Concertmag quelques jours avant son concert à l’Institut du Monde Arabe le 4 décembre dernier. 

La pochette de Family, le nouvel album de Meryem Aboulouafa. Photo : Zoe Cavaro.

Concertmag : Que représente le titre de l’album à tes yeux ?

Meryem Aboulouafa : C’est un album qui évoque en grand lieu la famille qui est un sujet profond, complexe, qui regroupe beaucoup d’émotion. Autant le premier album était introspectif, autant sur cet album je voulais élargir le spectre d’exploration en rendant hommage à la famille.

Quels sont les sujets qui te tenaient à coeur pour cet album ? 

Cet album représente la transition d’une première cellule sociale à une deuxième. Je me suis mariée, et cet événement, même s’il était bien discret de manière administrative, symbolise énormément de choses dans le fond. Il symbolise à la fois le chemin qu’on a envie de garder et les choses qu’on n’a pas envie de porter avec nous.

L’un des titres à avoir été dévoilé avant la sortie de l’album est « Letter To Andalous » qui est une lettre imaginaire adressée à Tarek Ibnou Ziad. Qui est-il ?

C’est un personnage amazighe qui veut dire « libre ». C’est un homme qui est parti à la conquête de l’Andalousie. C’est une référence du monde arabe. Il avait un discours que je connais par coeur et que j’ai joué au théâtre. C’est un morceau qui parle de la force de la parole, des personnes qui comptent pour nous et qui font écho dans nos vies.

Tu t’es fait connaître en 2020 avec la sortie de Meryem, ton premier album. Quel souvenir tu en gardes ?

C’était un baptême pour moi. Cet album a reçu un bel accueil médiatique. Malheureusement, en raison de la pandémie de Covid-19, je n’avais pas pu le défendre sur scène. Mais grâce à premier album, j’ai pu faire plein de collaborations. Il y a aussi des perspectives qui se sont ouvertes. J’en garde un bon souvenir.

Prépares-tu une tournée ? 

 Oui. J’ai même des dates jusqu’à 2027. L’année va être très riche !

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