Auteur-compositeur-interprète français, Pablo Cobo est issu d’un parcours unique. Il a commencé comme rappeur entre ses 16 et 24 ans avant d’opérer un virage vers le rock. C’est le style de musique qu’il a voulu embrasser dans son nouvel EP Peux-tu encore danser ? sorti le 23 mai 2025. Le chanteur va d’ailleurs interpréter les titres de l’EP lors d’un concert qu’il donne à La Boule Noire ce lundi 26 mai. Il en parle dans cette interview.
Concert Mag : Quel effet ça te fait de dévoiler ton premier EP ?
Pablo : C’est hyper excitant. Je découvre tout avec des yeux de nouveau-né. Je vois les défauts qu’il a mais je les aime tous. Ce sont des chansons que je pourrais chanter pendant dix ans sur scène. J’ai l’impression que ces chansons me représentent parfaitement. Et même si elles ne me représentent plus un jour, je pourrai me souvenir du moment qu’elles représentaient pour moi.
Comment est né ce projet ?
A la base, je faisais du rap et cela faisait un moment que je n’avais plus trop d’inspi et que j’avais l’impression de faire tout le temps la même chose. Je me suis dit : c’est terminé, j’arrête le rap. Je vais faire de la chanson. Au début, c’était un projet un peu expérimental avec pas mal d’influences latines. Mais à ce moment, il me manquait cette énergie rock qui est présente dans l’EP. C’était quelque chose que j’avais en moi depuis super longtemps. J’ai toujours écouté du rock depuis très longtemps. En gros, j’ai mis deux ans à préparer cet EP.
Certains titres de l’EP comme « Une vie à deux », « Mama baila (Maman danse) » et « La fin » ont été dévoilés en clip avant la sortie de l’EP. Comment ont-ils été accueillis ?
J’étais agréablement surpris de l’accueil sur « Une vie à deux » qui était le premier morceau que j’ai sorti. J’ai eu aussi plein de bons retours de la part de gens que je ne connaissais pas sur Instagram. Rien que ça, c’est hyper fort. Ça encourage à aller encore plus loin.
Tu vas avoir l’occasion d’interpréter les titres de l’EP sur la scène de La Boule Noire ce lundi 26 mai. Comment te sens-tu à l’idée de te produire dans cette salle ?
Je suis hyper excité. C’est une salle hyper intimiste et en même temps, il y a tellement de gros noms qui sont passés par-là. Dans une carrière, je trouve que c’est le premier concert idéal. Je trouve aussi que cette salle a une énergie rock avec le parquet un peu à l’ancienne. Je prévois tout un tas de trucs parce que j’ai envie qu’on passe un super moment. Je suis tout feu, tout flamme.
Prévois-tu de faire des festivals cet été ?
Je vais jouer au festival Sœurs Jumelles à Rochefort. Après, je n’en sais pas beaucoup plus pour l’instant. Je suis en pleine discussion avec des tourneurs. Je pense que La Boule Noire va déterminer beaucoup de choses pour la suite.
Parallèlement à ta carrière de chanteur, tu es également acteur car tu joues dans les séries Carême sur Apple TV et Malditos sur HBO Max. L’emploi du temps n’est pas trop chargé ?
On n’a pas trop le temps de s’ennuyer ! Mais c’est génial, je ne vais pas me plaindre. Il y a une effervescence de dingue. C’est super. Il y a des moments de tournage, des moments de création, des moments de sorties… J’ai vécu six mois hyper intensifs. J’ai passé ma vie dans des voitures, dans des trains, des avions… Bref, j’étais tout le temps en déplacement. Je n’ai pas eu une minute pour moi. Ces six mois ont été exténuants mais géniaux en même temps. C’était de l’adrénaline en permanence.
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