Sacha casse les murs et se révèle avec son premier EP « Reptile »

Avec Reptile, Sacha signe un premier EP aussi brut que sensible, porté par une mue personnelle où se mêlent mélancolie, santé mentale, pression et quête d’amour. Entre pop-rock incisive, introspection frontale et univers visuel brutaliste, l’artiste dévoile six titres profondément habités, dont les puissants « Papa » et « Désaccords ». Une œuvre cathartique qui marque un virage affirmé, révélant un artiste en pleine transformation, décidé à affronter ses failles pour mieux les sublimer. Un premier EP que Sacha aura la joie d’interpréter sur la scène des Disquaires à Paris ce mardi 2 décembre 2025.

La pochette de Reptile, le premier EP de Sacha disponible depuis le 28 novembre 2025. Photo : Maria Aït Abdellah.

Concertmag : Que représente le titre « Reptile » à tes yeux ? 

Sacha : Pour moi ce titre symbolise un changement. Cet EP parle de qui j’étais, comment j’étais et comment je deviens. J’ai choisi ce titre parce que 90% des reptiles muent et changent de peau et ça reflétait complètement l’image de mon projet. C’est une manière de dire que je change, je mue. C’est une quête de changement.

Quels sont les sujets ou les thèmes que tu voulais aborder à travers les six chansons de l’EP ?

Le fil conducteur de cet EP est la mélancolie. C’est quelque chose qui me parle beaucoup. Cela se ressent même dans mon écriture. Je voulais aborder des thèmes comme la santé mentale, la pression, la famille et l’amour dans sa globalité avec aussi des sujets de société. C’est quelque chose de très introspectif et personnel.

« Désaccords » et « Papa » sont les deux premiers titres de l’EP à avoir été dévoilés en clip. Quel message veux-tu faire passer à travers ces deux chansons ?

« Papa » est le premier titre que j’avais écrit. C’était à un moment où je ne savais plus trop si je voulais faire de la musique pour être très honnête. J’ai eu une vraie phase de déprime. Je ressentais beaucoup de pression vis-à-vis de ce métier qui est quand même très compliqué. C’est un titre qui parle à la fois de la pression mais aussi de la quête d’une figure paternelle, d’où le titre de la chanson. Mais ça peut concerner un ou une proche qui nous aide à avancer. « Désaccords » parle de la rupture mais au sens combatif du terme. Ces deux titres englobent totalement l’EP parce qu’ils parlent à la fois de pression, d’angoisse et d’amour. Ce sont ces thèmes qui reviennent le plus souvent dans les autres sons.

Comment les titres « Désaccords » et « Papa » ont-ils été accueillis ?

Assez bien. Je suis hyper content des clips parce qu’on les a travaillés avec un super réalisateur qui s’appelle Antonin Bonicel. On s’est demandé comment on allait symboliser la pression et on s’est dit qu’on allait mettre un mur qui allait m’écraser petit à petit. Et ce mur, c’est moi qui le pousse parce que je me mets la pression tout seul. Les clips ont fait de jolies vues, ils ont été super bien reçus. Pour « Désaccords », j’avais regardé la série Arcane avant de composer ce son. Et ce qui est intéressant avec Arcane, c’est que la musique est tellement bien adaptée avec l’image. C’était ce que je voulais faire avec le clip de « Désaccords ». Je me suis dit que ce serait bien d’avoir de la danse qui s’incorpore. Pour cela, j’ai appelé mes deux meilleurs amis qui ont accepté de venir danser dans le clip. Ils ont fait une chorégraphie en une heure et j’ai trouvé ça génial !

Tu te produis aux Disquaires ce mardi 2 décembre. A quoi peut-on s’attendre ? 

On peut s’attendre à de la bonne musique, de la grosse batterie, de la grosse guitare électrique ! On peut s’attendre à passer un bon moment. Franchement, ça sera super cool. C’est ma première scène. Ce sera forcément imparfait. Mais ça sera super intime. On sera littéralement collés les uns aux autres. Il y aura même des surprises !

Tu avais fait ta toute première scène sur le plateau de The Voice sur TF1. C’était en 2017. Quel souvenir en gardes-tu ? 

Je n’en garde que du positif parce que c’était ma première expérience avec des musiciens. Ça a été la meilleure expérience scénique de ma vie. Sur le coup, ça ne m’avait pas spécialement fait plaisir parce que j’étais tellement stressé. C’était tellement de pression que je l’avais mal vécu sur le moment. Mais finalement, c’était tellement énorme que je me suis dit : ‘Si j’ai fait ça, je peux tout faire’. Il y a pire comme première expérience.

Quelle est la salle de concert que tu aimerais faire en 2026 ? 

J’aimerais faire le Badaboum. J’adorerais faire La Maroquinerie. J’aimerais beaucoup faire Les Étoiles aussi. J’adorerais faire l’Olympia en première partie. Mais à vrai dire, je préfère faire cinq dates à La Maroquinerie que de faire une grosse salle. Bien sûr que j’aimerais faire des grosses salles avec des grosses scénos mais je veux surtout partager avec les gens.

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